Nom masculin.
Vient de l’arabe « qahweh », qui donne le « qahvé » turc puis le
« caffé » italien, dont est issu le « café » français.
Cette boisson est obtenue à partir des graines de caféier.
Le caféier est un arbuste à feuilles persistantes et à fleurs
odorantes qui pousse à l’origine au Yemen dans ce que l’on appelait
l’Arabie heureuse. Les fruits sont des fruits charnus rouges, violets
ou jaunes qui sont des cerises de café qui contiennent deux noyaux.
Chacun des deux noyaux contient un grain de café.
Le café existe depuis le XVème siècle. Mais en 1808, pour des raisons
politiques, Napoléon publia le « décret continental » qui priva la
France de sucre et de café. On parvint à remplacer le sucre de canne
par le sucre de betterave et le café par de la chicorée. Plus tard, le
décret tomba en désuétude et cette pratique ne revint que pendant les
deux guerres mondiales.
Dans son dictionnaire de cuisine, Alexandre Dumas, notait que le
meilleur café était le Moka; il était divisé en trois variétés le
baouri pour les grands seigneurs, le saki et le salabi.
Selon lui le café procurait « une excitation nerveuse ».
Voltaire en a abusé ainsi que Balzac.
On cite cette anecdote de Fontenelle qui aimait beaucoup le café et
en prenait à tous les repas :
Un jour qu’un médecin de ses amis lui disait que le café est un poison
lent, qui finit toujours par exercer une influence mauvaise pour la
santé, il répondit !
« Docteur, répondit l’académicien, je le crois comme vous. Il y a
quatre-vingts ans que j’en prends, il faut qu’il soit bien lent en
effet pour que je sois encore vivant ! »