Coquelicot

Par Jperino @Jonoripe

Le myosotis, et puis la rose, ce sont des fleurs qui dis'nt quèqu' chose
Mais pour aimer les coqu'licots et n'aimer qu'ça... faut être idiot !

Pas  si sûr ! Les observateurs ont noté que cette année les coquelicots avaient fleuri en avance, fin avril – début mai.  Or, ce fleurissement précoce est dû à la chaleur. Suite au réchauffement, les coquelicots commencent à éclore avec un mois d'avance par rapport aux années 70. Ce n’est pas bon signe quand on se soucie de l’avenir de la planète

Du coup, cette fleur banale des trottoirs, prairies, parcs, jardins… a un intérêt pour la communauté scientifique qui travaille à comprendre quels seront les impacts du changement climatique sur la survie des espèces et le fonctionnement des écosystèmes.

L’Observatoire des saisons est consacré à la phénologie. Il étudie le rythme de vie de plantes ou d’animaux en fonction des variations saisonnières du climat, dont celle de notre fameux coquelicot !

La phénologie est l'étude de l'apparition d'événements périodiques dans le monde vivant, déterminée par les variations saisonnières du climat. On étudie surtout la phénologie des végétaux, des champignons, mais aussi des animaux et même, dans le monde non vivant, des glaciers.

Un bel exemple de phénologie le marronnier officiel à Genève, promenade de la Treille. Un haut fonctionnaire, le sautier de la république, annonce et enregistre chaque année l’éclosion de sa première feuille.

A ce jour, il y a eu trois marronniers officiels : le premier de 1818 à 1905, le second de 1906 à 1928, le troisième depuis 1929…

et pour finir Mouloudji...