Certes, les médias ont suffisamment mis le focus sur le sujet, la démission de Copé est une bonne chose, et la droite se révèle finalement un peu moins bête que d ‘ordinaire. Faire tomber Copé n’était en effet pas une mince affaire.… On en arriverait presque à leur dresser une couronne de lauriers face à une décision si sage que de désigner un triumvirat pour redresser la barre d’une droite aussi affaiblie et minée par les affaires.
Mais on aimerait dans le même temps que le PS lui aussi assume ses propres responsabilités, , surtout dans un tel contexte, même si elles sont d’un autre ordre, à l’image du Parti Socialiste espagnol, un peu plus digne et moins arrogant et moins oublieux de son (in)action que le nôtre…
Suite à la défaite du Parti socialiste espagnol (PSOE) lors des élections européennes, le secrétaire général Alfredo Rubalcaba a confirmé le 26 mai la fin de son mandat. Le congrès du parti prévu le 19 et 20 juillet sera l’occasion de choisir son successeur. “Le séisme électoral a abattu ce que la gauche espagnole a de mieux. La défaite dimanche du PSOE n’est pas pire que celle du Parti populaire, en ce qui concerne la perte du nombre de sièges ainsi que la sanction des électeurs. Mais le PSOE n’a pas su bénéficier de la dégradation du gouvernement ni du malaise social”, analyse le quotidien catalan. (source)
Alors, Monsieur Cambadélis, après un autre secrétaire du PS qui lui-même n’a pas été mis en condition d’assumer son incompétence pour cause de promotion par le haut, quand prendrez-vous la mesure de votre échec total des dernières défaites électorales ?