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Ugly Betty épisode 2x17 “The Kids are Alright”

Publié le 18 mai 2008 par Red

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Les épisodes post-grève manquent de dynamisme, à l'exception du 215. Celui-ci vient confirmer cette règle; le tout reste trop traditionnel, les intrigues font très déjà-vu (sauf celle de Wilhelmina) et comme souvent dans la série, l'épisode est plombé par l'abondance de sentiments miévreux, surtout du côté de Betty et Gio. Bon heureusement qu'on a le départ je l'espère confirmé de Henry mais en tout cas, il ne manque pas du tout et Gio va faire ressortir le caractère de racaille qui sommeille en Betty. C'est pas trop tôt ! :)

Il n'y a que l'intrigue de Wilhelmina qui vaille vraiment le coup. On reste toujours sur la même ambition de Wilhelmina qui veut avoir le plus haut statut et la manière d'aboutir à ça est assez bien fichue. Comme Marc le dit, Wilhelmina is back and Wilhelmeaner than ever. On renforce vraiment son côté nuisible et sa confrontation avec Daniel est géniale. Le tout est habilement mené jusqu'au final de la semaine prochaine puisque Wilhelmina se retrouve attribuée le poste de creative director par Alexis qui la juge utile à l'évolution du magazine. On se demande un peu l'utilité de Marc dans tout ça. Ah si, il a fait un appel à Daniel alors que ce dernier apparaissait à une émission pour faire comprendre aux téléspectateurs que tout ce que veut et fait Wilhelmina est inadéquat. Bref, c'est la seule intrigue réellement consistante à ce stade-là de la saison et la seule qui donne vraiment envie de se lancer dans le final.

Le reste, bof, c'est très convenu. J'aime bien par contre la petite idylle très conventionnelle mais sympa à suivre entre Hilda et le personnage d'Eddie Cibrian. Henry est parti (génial) et il y a quelqu'un pour soutenir Betty, c'est Gio, le rebound guy (comme rebound bro dans un épisode récent d'How I met your mother). Je n'avais jamais entendu cette expression (avant l'épisode d'HIMYM) et la retrouver dans UB était assez délirant, j'ai cru que c'était un truc que les scénaristes de HIMYM avaient lancé. Bon, on va s'en plaindre, Gio est déjà bien plus intéressant que geek Henry mais bon voilà quoi, baser toute une intrigue sur des sentiments faux, niais et mélodramatiques c'est trop. J'adhère pas et j'aime pas cet aspect-là de la série qui devient trop nocif à la seconde saison. Ca manque de surprises. La saison 1 était connue pour nous en foutre plein les yeux, mais là les intrigues pseudo romantiques, c'est lourd. D'où la note basse. En fait, il manque un fil rouge à la saison et malheureusement c'est ce genre d'intrigues qui prend le rôle de fil rouge puisque ça se retrouve depuis le début de la saison, à chaque épisode c'est le même deal (ou presque).

J'adore Amanda mais son intrigue m'a laissé perplexe. Contre toutes attentes, on apprend que Gene Simmons n'est pas son père parce que son tatouage est faux. Ca lance quelques pistes pour le final de nouveau, j'ai assez hâte de voir ce que nous réservent les scénaristes (en espérant un retournement de situation à la UB, c'est-à-dire fou, osé et délirant). La storyline de la télé-réalité n'était pas géniale à part quand Amanda frappe le projecteur, ça c'était fort. Mais globalement, Amanda n'est pas très gâtée en intrigues depuis la grève et son duo avec Marc n'est que trop peu mis en avant.

Claire propose à Betty d'écrire un article pour son nouveau projet "hot flash". Et elle écrit sur le sujet "on peut être jeune à n'importe quel âge" ou quelque chose du genre. Eurk, c'est encore mis en parallèle avec l'arrière-plan de l'épisode, c'est-à-dire la fête du junior high dance de Justin. C'est de nouveau trop faux et idéalisé à mort.

EN BREF : Un épisode plombé par l'intrigue de Betty (encore, si j'ose dire). Ca reste trop convenu, seules les péripéties de Wilhelmina au sein de Mode sont réjouissantes, le reste est peu intéressant. Quelques personnages restent sous-exploités, comme Marc et Amanda ou Claire. Un épisode plus au moins prévisible qui manque de délire à nouveau. Faut appeler la série Ugly Wilhelmina, pas que Vanessa Williams soit déplaisante physiquement, mais le personnage principal devient presque boulet.


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