Eu égard au score du Front national, dimanche dernier, et des dangers qu’il fait courir à la démocratie républicaine, il faut suivre avec attention les actes et les actions des élus du FN et de Marine Le Pen en particulier. Ces gens-là, tellement prompts à voir la paille dans l’œil des autres et ignorant la poutre qu’ils ont dans le leur, ont décidé de se spécialiser dans la chasse aux journalistes. Cette chasse à l’homme et à la femme (la parité est atteinte dans cette profession) est sous la coupe d’un certain Philippe Martel (pas Charles) ancien collaborateur d’Alain Juppé devenu, depuis novembre 2013, le directeur de cabinet de Marine Le Pen. Ce Martel-là veut un Poitiers des titulaires de la carte de presse. Au cours d’un entretien avec une journaliste du Point, le Philippe Martel en question s’est livré. Il a promis tracas et tracasseries à tous ces gens de presse formés, soi-disant, dans le même moule que les politiques qu’ils fréquentent. M. Martel, ancien énarque lui-même s’exclut évidemment de la caste des têtes d’œuf préférant l’omelette des professionnels de l’information. Non seulement il est prêt à dire où ces journaleux (euses) habitent, vivent, travaillent mais il annonce un fichage rappelant les belles périodes de la Révolution nationale quand les francs-maçons, les socialistes, les communistes, les juifs et les mal-pensant étaient pourchassés, poursuivis, car ils déplaisaient au «Maréchal nous voilà». S’apercevant de sa «connerie», tancé par Marine Le Pen, du moins le supposè-je, Philippe Martel a tweeté que tout cela était faux, qu’il n’était pas question de ficher les journalistes etc. etc. que la journaliste du Point avait mal compris ses propos. Mon œil. Anna Cabana a très bien entendu et, si j’ose dire, s’est mis Martel en tête. Elle a cent fois raison de s’interroger sur les propos de Marine Le Pen à l’égard d’une journaliste de BFM TV dont elle connaissait le passé, les préférences politiques d’une époque, les diplômes obtenues par icelle. Exactement la stratégie de Martel le ficheur. S’il a décidé de ne pas « lâcher » les professionnels de la presse, Martel doit savoir que nombre d’hommes et de femmes libres ont également pris l’engagement de ne pas laisser un poil de sec à tous ces apprentis-fachos surtout quand ils s’en prennent ou s’en prendront aux libertés et singulièrement à la liberté de la presse.
Eu égard au score du Front national, dimanche dernier, et des dangers qu’il fait courir à la démocratie républicaine, il faut suivre avec attention les actes et les actions des élus du FN et de Marine Le Pen en particulier. Ces gens-là, tellement prompts à voir la paille dans l’œil des autres et ignorant la poutre qu’ils ont dans le leur, ont décidé de se spécialiser dans la chasse aux journalistes. Cette chasse à l’homme et à la femme (la parité est atteinte dans cette profession) est sous la coupe d’un certain Philippe Martel (pas Charles) ancien collaborateur d’Alain Juppé devenu, depuis novembre 2013, le directeur de cabinet de Marine Le Pen. Ce Martel-là veut un Poitiers des titulaires de la carte de presse. Au cours d’un entretien avec une journaliste du Point, le Philippe Martel en question s’est livré. Il a promis tracas et tracasseries à tous ces gens de presse formés, soi-disant, dans le même moule que les politiques qu’ils fréquentent. M. Martel, ancien énarque lui-même s’exclut évidemment de la caste des têtes d’œuf préférant l’omelette des professionnels de l’information. Non seulement il est prêt à dire où ces journaleux (euses) habitent, vivent, travaillent mais il annonce un fichage rappelant les belles périodes de la Révolution nationale quand les francs-maçons, les socialistes, les communistes, les juifs et les mal-pensant étaient pourchassés, poursuivis, car ils déplaisaient au «Maréchal nous voilà». S’apercevant de sa «connerie», tancé par Marine Le Pen, du moins le supposè-je, Philippe Martel a tweeté que tout cela était faux, qu’il n’était pas question de ficher les journalistes etc. etc. que la journaliste du Point avait mal compris ses propos. Mon œil. Anna Cabana a très bien entendu et, si j’ose dire, s’est mis Martel en tête. Elle a cent fois raison de s’interroger sur les propos de Marine Le Pen à l’égard d’une journaliste de BFM TV dont elle connaissait le passé, les préférences politiques d’une époque, les diplômes obtenues par icelle. Exactement la stratégie de Martel le ficheur. S’il a décidé de ne pas « lâcher » les professionnels de la presse, Martel doit savoir que nombre d’hommes et de femmes libres ont également pris l’engagement de ne pas laisser un poil de sec à tous ces apprentis-fachos surtout quand ils s’en prennent ou s’en prendront aux libertés et singulièrement à la liberté de la presse.