genre: arts martiaux, parodie
Année: 2002
Durée: 1h20
l'histoire: La légende dit que Bruce Lee a débuté son entraînement à l'âge de six ans. L'élu est réputé avoir commencé à l'entraîner alors qu'il n'était encore qu'un foetus. Quand le légendaire Master Pain, malveillant maître Kung-fu, massacre sa famille, l'élu entreprend une quête pour venger la mort des siens.
La critique d'Alice In Oliver:
Evidemment, avec un tel titre, à savoir Kung Pow: Enter The Fist, réalisé par Steve Oedekerk en 2002, le film fait évidemment référence à Bruce Lee, mais pas seulement. En effet, Kung Pow est une production canadienne qui reprend à sa sauce de nombreuses séquences de films d'arts martiaux hong-kongais, entre autres, Le Tigre Tend le Poing, sorti en 1977.
Certes, Kung Pow n'est pas sorti au cinéma en France mais a bénéficié d'une belle carrière en vidéo. Le film sera même présenté dans différents festivals et se taillera une certaine réputation, à tel point que le long-métrage sortira en Espagne et en Italie.
Kung Pow déclenchera même un petit buzz sur la Toile. En effet, certains fans de nanars commencent à diffuser plusieurs séquences du film, notamment la fameuse séquence de combat entre le héros du film et une vache experte en arts martiaux.
Ensuite, Kung Pow se démarque par ses doublages en français volontairement foireux et sans cesse en décalage. Quant au scénario, il fait évidemment partie des grands abonnés absents. Attention, SPOILERS ! La légende dit que Bruce Lee a débuté son entraînement à l'âge de six ans.
L'élu est réputé avoir commencé à l'entraîner alors qu'il n'était encore qu'un foetus. Quand le légendaire Master Pain, malveillant maître Kung-fu, massacre sa famille, l'élu entreprend une quête pour venger la mort des siens. Bien sûr, présenté comme cela, Kung Pow semble réunir tous les ingrédients du gros nanar qui tâche et qui pique les yeux.
Pourtant, impossible de ne pas être déçu par le spectacle proposé. Indéniablement, Kung Pow est un nanar surestimé.
En résumé, il ne suffit pas seulement de proposer des séquences volontairement stupides, des dialogues et des doublages qui le sont encore plus pour s'imposer parmi les plus gros nanars du moment. Finalement, la séquence de baston contre une vache enragée (que j'ai déjà évoquée plus haut) a le mérite de résumer parfaitement le film.
Certes, on se surprend à sourire et même à rire durant les trente premières secondes. Hélas, Steve Oedekerk étale sur la longueur cette même séquence, à tel point qu'elle devient rapidement lourdingue et longuette.
De ce fait, durant toute la durée de Kung Pow, soit à peine une heure et vingt minutes de bobine, on se surprend à regarder souvent sa montre. L'humour du film est pour le moins très répétitif. Oui, les dialogues en décalage sont drôles une fois, deux fois ou encore trois fois.
Le seul problème, c'est que Steve Oedekerk réitère le procédé au moins cinquante fois (et je suis modeste). De ce fait, Kung Pow finit surtout par lasser ou par exaspérer (vous ferez votre choix) après quarante cinq minutes de bobine. Certes, ce genre de fumisterie peut éventuellement s'apprécier le jour d'une mauvaise beuverie avec quelques potes bourrés, mais il n'en demeure pas moins (et je le répète) un nanar fort surestimé.
note: 02/20
Note nanardeuse: 12.5/20
[extrait] - kung pow (vache folle) par LittleGouda