Those Who Kill (US) // Saison 1. Episode 1. Pilot.
Je sais pertinemment que Those Who Kill a été annulée après une saison et 10 épisodes par Lifetime Movie Network (et accessoirement A&E, son
premier diffuseur) mais étant donné que j’ai déjà vu la première saison de la série originale et que j’ai un peu traîné des pieds pour voir ce que le remake américain pouvait donné, je me suis
dit qu’il fallait me lancer. La série originale est bonne, sombre et nous plonge dans le quotidien de personnages que l’on a réellement envie de comprendre. Notamment l’héroïne. Pour le coup, la
version américaine respecte le côté sombre de la série originale. On est donc beaucoup plus proche du polar que de la série policière industrielle que l’on a l’habitude de voir sur les chaînes du
câble. Mais cela manque aussi cruellement d’ambition. Quand on joue la carte de la comparaison, on se rend bien compte qu’il manque pas mal de choses dans cette version par rapport à la version
originale malgré toutes les bonnes idées dont les scénaristes peuvent faire preuve. Créé par Glen Morgan (Destination Finale, X-Files), ce
remake nous plonge dans le quotidien de Catherine Jensen et de la police de Pittsburgh.
Lorsque des meurtres sont commis sans motifs apparents ou traditionnels et que les méthodes et le comportement des tueurs ne coïncident pas avec ce à quoi les enquêteurs sont habituellement
confrontés, deux experts des serial killers, un détective et un profiler, font équipe pour les élucider...
Ce que réussi le plus à faire Those Who Kill c’est probablement l’état des lieux de Pittsburg. Les décors sont donc savamment sélectionnés. Que cela soit ces eaux sales ou encore
ces bâtiments abandonnés et délabrés. Il y a quelque chose là dedans qui participe à prouver qu’au fond le problème ce n’est pas du tout la ville ou ce que tente d’en faire la série mais plutôt
la manière dont tout cela est raconté. Il y a du rythme (c’est appréciable), une révélation sympathique à l’issue de l’épisode qui donne clairement envie de revenir pour comprendre ce que tout
cela peut nous changer et un casting particulièrement bon (James D’Arcy, James Morrison, Bruce Davison, Omid Abtahi,
Anne Dudek notamment) mais ce premier épisode me laisse un peu sur ma fin. Si la série originale, certes classique, apportait une valeur ajoutée grâce à son héroïne, ce n’est pas
vraiment ce que j’ai pu ressentir dans ce premier épisode. Est-ce la faute au fait que le tueur en série est rapidement arrêté. En effet, dans la série originale il faut deux épisodes pour que
tout ce que l’on voit dans cet épisode se mette en place. Je regarderai le reste de la saison afin de voir ce que celle-ci peut bien nous réserver encore.
Note : 4.5/10. En bref, malgré de bonnes idées et un casting savamment choisi, le tout ne réussi malheureusement pas à être aussi attachant et poignant que la série originale.