Le billet de JPROCK :
A chaque passage des Eagles chez nous on se fait la même réflexion : cette musique est intemporelle et le plateau en
or sur lequel le groupe nous la sert brille de mille feux.
Et une fois de plus cette date belge de la tournée "History of The Eagles Live in Concert " fut grandiose.
A 20h30 pile, Glenn Frey et Don Henley montent sur scène bien vite rejoint par les autres membres du groupe apparaissant sur scène un par un au fur et à mesure de leur arrivée historique dans le
line-up du band.
C’est ainsi que Bernie Leadon, Timothy B. Schmit et Joe Walsh font leur apparition sur scène.
Les Américains sont un des rares bands à pouvoir se vanter de reproduire leurs morceaux en live avec la même précision musicale que l’on trouve sur leurs albums.
Evidemment sur scène il y a du monde, ils sont jusqu’à dix musiciens on stage pour arriver à cette perfection. Mais qui s’en plaindrait ?
Et la setlist ?
Elle est fameuse comme à chaque fois.
« Saturday Night", "Witchy Woman", "Dooli Dalton »,"Tequila Sunrise »," Lying Eyes", "One of these Nights" , "Take it to the Limit" ne sont que quelques perles tirée d’une première partie
élégante, sorte de mise en bouche avant le plat de résistance.
Un petit break de quinze minutes et revoilà nos héros prêts pour une deuxième salve qui rajoutée à la première portera le show à 180 minutes. Excusez du peu !
Et c’est reparti avec "Pretty Maids all in a Row »," I can tell you Why", l’excellent "New Kid in Town" , "Love will keep us Alive", "Heartache Tonight..."
Impossible de les citer tous, pour plus de détails je vous renvoie à la setlist ci-après.
Chaque musicien a droit à son moment de gloire et on constate avec beaucoup de plaisir que les voix sont intactes avec des mentions spéciales que j’attribue personnellement à Don Henley qui
fatigue un peu en fin de show ( mais c’est bien normal après 3h !) et à Timothy B. Schmit dont le timbre allant du grave au haut perché est toujours aussi mortel.
Dans cette seconde partie on savoure aussi quelques titres de Joe Walsh , l’énergumène de la bande au jeu de guitare blues rock et à la voix plus destroy. Jamais avare d’une espièglerie, il se
coiffe d’une casquette équipée d'une caméra et filme la salle tout en faisant parler sa six cordes. Amusant !
Le show s’achève avec "The Long Run" suivi de "Funk #49" une reprise de James Gang et du très bon "Life in the fast Lane".
Le Sportpaleis est debout et demande un rappel, et tout le monde sait que c’est l'instant "Hotel
California », titre légendaire adulé par beaucoup et détesté par d’autres mais auquel il faut bien reconnaître une énorme efficacité sur scène.
La voix de Don Henley assis derrière ses futs, la mélodie de la chanson puis ce duel de guitares tant de fois entendu vous fait toujours dresser les poils même
après toutes ces années.
La salle anversoise en veut plus et rappelle les Eagles une seconde fois.
Glenn Frey remercie la foule, puis le band au grand complet rejoint à nouveau par Bernie Leadon se lance dans un superbe "Take it Easy" écrit à l’origine par l'ami Jackson Browne et ce même Glenn
Frey. Une très belle version.
Joe Walsh prend ensuite le relais au chant pour un remuant "Rocky Moutain Way "de son cru avant que la salle ne succombe avec l’interprétation magnifique et émouvante de « Desperado ».
Superbe !
Les Aigles ce soir se sont envolés très haut vers les sommets emportant avec eux dans leur vol majestueux 15.000 âmes aux anges.
Chapeau Messieurs !
Texte et photos: JPROCK.
Setlist :
Set 1:
Saturday Night
Train Leaves Here This Morning
Peaceful Easy Feeling
Witchy Woman
Doolin-Dalton
Tequila Sunrise
Doolin'-Dalton/Desperado (Reprise)
Already Gone
The Best of My Love
Lyin' Eyes
One of These Nights
Take It to the Limit
Set 2:
Pretty Maids All in a Row
I Can't Tell You Why
New Kid in Town
Love Will Keep Us Alive
Heartache Tonight
Those Shoes
In the City
(Joe Walsh song)
Band Introductions
Life's Been Good
(Joe Walsh song)
The Long Run
Funk #49
(James Gang cover)
Life in the Fast Lane
Encore:
Hotel California
Encore 2:
Take It Easy
Rocky Mountain Way
(Joe Walsh song)
Desperado
Un event: Live Nation