De qui parle-t-on ? :
Duo Français composé de Florent Lyonnet et Antoine Hilaire.
De quoi parle-t-on ? :
Power-pop sautillante dans la même mouvance que celle de leurs compatriotes Phoenix et Tahiti 80.
Rythme :
- Je me suis endormi dans mon fauteuil
- Ne me perturbe pas quand je lis en même temps
- Mes pieds se mettent à bouger
- Je me lève et je fais la danse de l’épaule
- Mes enfants sautent comme des cabris dans la pièce
Le style, fidèle à celui du précédent opus, nous entraine facilement vers la piste de danse.
Accessibilité :
- Après plusieurs écoutes je n’ai toujours pas saisi la mélodie
- Plusieurs écoutes sont nécessaires avant d’apprécier la mélodie
- Mélodie agréable mais sans aspérité
- Les refrains entrent directement dans ma tête
- Que des hits taillés pour les stades
Même si Ventura ne possède pas de locomotives comme I think I like U2 ou Short of entertaining, beaucoup de titres restent des singles potentiels.
Audience :
- Musique que madame me demande de réécouter
- Peut-être écouté en famille sans déranger madame
- Madame s’en va quand je l’écoute
- Tellement bizarre que je fais attention d’être seul pour l’écouter
- Tellement bruyant que mes voisins ne me parlent plus
I think I like U2 avait mis le groupe sur les rails du succès. Cet album, moins puissant, reprend la recette de fabrication déjà utilisée pour No problem, ce qui devrait permettre à Jamaica de conserver l’oreille du public déjà conquit.
Qualité audiophile :
- J’ai l’impression que c’est mon voisin qui écoute l’album
- Le format MP3 n’altérera pas trop l’écoute
- S’écoute impérativement en format non compressé (CD ou autre)
Synth-pop dynamique sans réelle évolution sonore, plutôt bien adaptée au format compressé.
Conclusion :
- Je l’ai écouté une fois mais c’est une fois de trop
- Après plusieurs écoutes j’ai du mal à m’y faire
- Je l’écoute facilement mais sans émotion
- J’ai beaucoup de plaisir à l’écouter
- Il tourne en boucle sur ma platine
Ventura pour Lino Ventura, l’eternel gorille du cinéma Français, Ventura pour Ray ventura, l’un des rares grands Jazzman à la Française, peut-être Ventura pour Ace Ventura, personnage tête à claques du cinéma Américain interprété par le non moins tête à claques Jim Carrey ou enfin Ventura pour le paradis Californien des surfers. C’est peut-être d’ailleurs du côté de ce dernier qu’il faut regarder, tant cette musique festive est adaptée à l’ambiance décontractée, telle qu’on l’imagine, des soirées au bord de l’océan Pacifique de ces fanas de la glisse.
Ce nouvel album est produit par Peter Franco, mentor attitré des Daft punk - dont le studio d’enregistrement se situe le long de Ventura boulevard (tiens, tiens !) dans la vallée de San fernando - et par Laurent d’Herbécourt, producteur par ailleurs de Phoenix. Sur le papier, cette équipe s’annonce terrible, alors qu’en est-il réellement ?
Les deux premiers titres sont excellents, dans la même veine gagnante que No problem. A partir d’Houdini, on commence à avoir un sentiment bizarre, tout devient moins fluide, les morceaux s’enchainent et se ressemblent tous. Rapidement, on se rend compte que tout ça tourne un peu en rond, les mélodies sont toujours agréables à écouter mais on se désintéresse de cet opus qui, malheureusement, devient quelconque. Les fidèles du groupe, qui n’aiment pas trop le changement, ne devraient pas être trop déçus. Ceux, au contraire, qui sont plutôt adeptes de l’évolution musicale, devront attendre le prochain opus pour peut-être voir Jamaica se démarquer de ce style monocorde trop proche de celui de Phoenix.
http://www.deezer.com/album/7585718