De qui parle-t-on ? :
Quatuor Anglais, actif depuis 2002, composé de Ben Little, Hayden Thorpe, Tom Fleming et Chris Talbot.
De quoi parle-t-on ? :
Pop-rock langoureuse, qui affirme un peu plus son attirance pour les sonorités électroniques. Prend sa source d’inspiration dans la partie la moins connue de Talk Talk.
Rythme :
- Je me suis endormi dans mon fauteuil
- Ne me perturbe pas quand je lis en même temps
- Mes pieds se mettent à bouger
- Je me lève et je fais la danse de l’épaule
- Mes enfants sautent comme des cabris dans la pièce
A part Wanderlust et Sweet spot qui sont assez rythmés, cet ensemble ne décolle jamais vraiment.
Accessibilité :
- Après plusieurs écoutes je n’ai toujours pas saisi la mélodie
- Plusieurs écoutes sont nécessaires avant d’apprécier la mélodie
- Mélodie agréable mais sans aspérité
- Les refrains entrent directement dans ma tête
- Que des hits taillés pour les stades
Au fil des albums, Wild beasts a appris à ciseler avec précision ses mélodies.
Audience :
- Musique que madame me demande de réécouter
- Peut-être écouté en famille sans déranger madame
- Madame s’en va quand je l’écoute
- Tellement bizarre que je fais attention d’être seul pour l’écouter
- Tellement bruyant que mes voisins ne me parlent plus
Les Wild beasts sont pour l’instant peu connus, mais ils attirent facilement l’oreille de l’auditeur lors d’une première écoute.
Qualité audiophile :
- J’ai l’impression que c’est mon voisin qui écoute l’album
- Le format MP3 n’altérera pas trop l’écoute
- S’écoute impérativement en format non compressé (CD ou autre)
Musique plus électronique que par le passé qui ressort plutôt bien en MP3, seule la voix splendide d’Hayden Thorpe peut nous faire regretter de ne pas posséder la version CD.
Conclusion :
- Je l’ai écouté une fois mais c’est une fois de trop
- Après plusieurs écoutes j’ai du mal à m’y faire
- Je l’écoute facilement mais sans émotion
- J’ai beaucoup de plaisir à l’écouter
- Il tourne en boucle sur ma platine
Déjà le quatrième album pour les originaires de Kendal – obscure bourgade Anglaise perdue au nord-ouest de l’Angleterre – et toujours pas de baisse de régime en vue. La pop s’affine, se synthétise, le chant, déjà grandiose, devient magique et chacune de ces onze mélodies est un trésor musical dont il va être difficile de se passer. Comme l’indique le titre de cet opus, Wild beasts vit son aventure au jour le jour, sans regarder en arrière, mais avec beaucoup de certitudes sur son avenir. Il faut dire qu’avec des enregistrements du niveau de ce Present tense, si on ne s’endort pas sur ses lauriers, on peut rapidement espérer avoir une destinée digne des plus grands groupes de rock de la planète.