De qui parle-t-on ? :
Groupe Canadien, actif depuis 2005, composé du trio récurrent Taylor Kirk, Simon Trottier et la violoniste Mika Posen, accompagné sur cet album de Mathieu Charbonneau et Olivier Fairfield.
De quoi parle-t-on ? :
Folk-rock lent, mélancolique et sombre, dans la même mouvance que des artistes comme Devendra Banhart ou Sufjan Stevens et une inspiration prise auprès de grands frères tels les Tindersticks ou les Américains de Lambchop.
Rythme :
- Je me suis endormi dans mon fauteuil
- Ne me perturbe pas quand je lis en même temps
- Mes pieds se mettent à bouger
- Je me lève et je fais la danse de l’épaule
- Mes enfants sautent comme des cabris dans la pièce
A part Curtains !? qui nous réveille en sursaut, cet ensemble, essentiellement dédié à l’écoute, nous enferme dans un cocon de douceur et de bien-être qui annihile toute envie de mouvement.
Accessibilité :
- Après plusieurs écoutes je n’ai toujours pas saisi la mélodie
- Plusieurs écoutes sont nécessaires avant d’apprécier la mélodie
- Mélodie agréable mais sans aspérité
- Les refrains entrent directement dans ma tête
- Que des hits taillés pour les stades
Mélopées un peu tristes dont il est difficile de s’imprégner de prime abord. Le rythme de Curtains !?, le refrain accrocheur de This low commotion ou les chœurs angéliques de la deuxième partie de Run from me, permettent tout de même de fredonner inconsciemment ces mélodies.
Audience :
- Musique que madame me demande de réécouter
- Peut-être écouté en famille sans déranger madame
- Madame s’en va quand je l’écoute
- Tellement bizarre que je fais attention d’être seul pour l’écouter
- Tellement bruyant que mes voisins ne me parlent plus
Tant de beauté mériterait d’attirer nombre auditeurs, mais tant de tristesse fera aussi décamper les habitués de formats musicaux plus « standards ».
Qualité audiophile :
- J’ai l’impression que c’est mon voisin qui écoute l’album
- Le format MP3 n’altérera pas trop l’écoute
- S’écoute impérativement en format non compressé (CD ou autre)
Musique très dépouillée et lente mais à la pureté cristalline absolue.
Conclusion :
- Je l’ai écouté une fois mais c’est une fois de trop
- Après plusieurs écoutes j’ai du mal à m’y faire
- Je l’écoute facilement mais sans émotion
- J’ai beaucoup de plaisir à l’écouter
- Il tourne en boucle sur ma platine
Comment peut-on rester de marbre devant tant de beauté ? Comment peut-on ne pas pleurer devant tant de tristesse ? Et comment peut-on ne pas louer tant de talent ? Après quatre opus de très haute volée, Timber timbre revient nous hanter avec ce magnifique Hot dreams. Ces mélodies décharnées ont toujours cette force capable de nous faire dresser tous les poils du corps et cette puissance susceptible de nous stimuler les glandes lacrymales. A ce rythme, si les Canadiens conservent à l’avenir leur aptitude flamboyante dans le songwriting, nous n’aurons plus assez de larmes pour pleurer de bonheur à l’écoute de leurs nouvelles productions…