De qui parle-t-on ? :
Groupe Français, actif depuis 2004, mené principalement par le chanteur et musicien François Marry, accompagné sur cet album d’Amaury Ranger, Pierre Loustaunau, Gérard Black et Jean Thevenin.
De quoi parle-t-on ? :
Mélange de pop et de songwriting à la Française.
Rythme :
- Je me suis endormi dans mon fauteuil
- Ne me perturbe pas quand je lis en même temps
- Mes pieds se mettent à bouger
- Je me lève et je fais la danse de l’épaule
- Mes enfants sautent comme des cabris dans la pièce
Seul La vérité et son gimmick d’ouverture nous attirent irrésistiblement hors de notre fauteuil, le reste de l’album est plutôt mid-tempo.
Accessibilité :
- Après plusieurs écoutes je n’ai toujours pas saisi la mélodie
- Plusieurs écoutes sont nécessaires avant d’apprécier la mélodie
- Mélodie agréable mais sans aspérité
- Les refrains entrent directement dans ma tête
- Que des hits taillés pour les stades
Que celui qui ne fredonne pas le refrain de La vérité après la première écoute jette la première pierre…
Audience :
- Musique que madame me demande de réécouter
- Peut-être écouté en famille sans déranger madame
- Madame s’en va quand je l’écoute
- Tellement bizarre que je fais attention d’être seul pour l’écouter
- Tellement bruyant que mes voisins ne me parlent plus
Dans un monde idéal, La vérité et La fille aux cheveux de soie seraient des tubes imparables, malheureusement, nous vivons dans un monde où les télé-crochets avariés et la chanson Française insipide font la loi.
Qualité audiophile :
- J’ai l’impression que c’est mon voisin qui écoute l’album
- Le format MP3 n’altérera pas trop l’écoute
- S’écoute impérativement en format non compressé (CD ou autre)
Musique recherchée mais éthérée, plutôt là pour mettre en avant le chant et le propos de François Marry.
Conclusion :
- Je l’ai écouté une fois mais c’est une fois de trop
- Après plusieurs écoutes j’ai du mal à m’y faire
- Je l’écoute facilement mais sans émotion
- J’ai beaucoup de plaisir à l’écouter
- Il tourne en boucle sur ma platine
L’excellente prestation de François & the Atlas mountains au Grand journal de Canal+, interprétant une version survitaminée de La vérité sous les yeux médusés de Bérénice Bejo, est un très bon indicateur de la montée en puissance de ce groupe et aide à mieux comprendre pourquoi un label Anglais comme Domino – Arctic monkeys, Franz Ferdinand, The Kills, … Excusez du peu – a décidé de les prendre sous son aile. Piano ombre ouvre encore le panel, déjà foisonnant, de la pop multicolore de la bande à François. Le groupe ne se contente plus de ses inspirations Françaises (Dominique A entre autres) et fait voyager ses mélodies Outre-manche dans le sillage du Folk un peu barré des méconnus mais génialissimes Tunng.