The Millers // Saison 1. Episodes 13 à 23.
BILAN
En janvier dernier j’abandonnais l’idée de vous parler de The Millers à raison hebdomadaire. Disons que je ne trouvais plus du tout la motivation de vous en dire quoi que ce soit
et surtout que je ne savais plus vraiment quoi vous dire au sujet de la série. Le fait est que tout cela n’a pas vraiment changé par la suite avec les dix épisodes suivants. En effet, je me suis
rendu compte avec la seconde partie de la saison que je ne suis pas plus emballé que ça par la série. Si j’ai continué c’est avant tout pour le casting qui est plutôt bon mais coincé dans des
gags qui ne sont pas toujours plaisants. L’atout de The Millers c’est de toute façon Carol Miller. Cette mère de famille incarnée par la brillante Margo
Martindale est un personnage particulièrement fou et drôle. C’est ce qui rend le personnage réellement plaisant et ce même si les blagues ne sont pas toujours réussies. Elle est pleine
d’énergie et c’est ce qui rend le personnage beaucoup plus efficace. Il faut dire que la série est écrite autour de ce personnage. Notamment le season finale, « Mother’s
Day » se concentrant sur le fait que Nathan a oublié puis humilié la fête de sa mère. Celle-ci était hilarante en femme bourrée. Mais pour en revenir au personnage, celui-ci cherche
constamment à nous faire rire.
C’est pourquoi, Margo Martindale n’arrête jamais. Au fil des épisodes on a parfois l’impression qu’elle va nous faire une crise cardiaque à aller à droite et à gauche, à faire
des tas de grimaces ou bien en parlant encore et encore de tout et de rien. The Millers se définie comme une série familiale sauf qu’au fond, il manque peut-être un aspect qui fait généralement
le succès d’une comédie de ce genre : les enfants. Les enfants dans The Millers sont un peu trop vieux à mon goût pour être aussi drôles que des Lily de Modern
Family ou encore des Bert de Trophy Wife (pour comparer avec deux autres comédies). J’aime beaucoup Will Arnett mais je crois qu’en signant pour
The Millers il s’est plus ou moins perdu. Son personnage n’est pas très drôle et même dans ses diverses altercations avec sa mère, cette dernière est la seule qui parvienne à
s’en sortir. Les personnages manquent donc cruellement d’un je ne sais trop quoi qui a pu faire le charmes d’autres comédies de Greg Garcia. Ce dernier a certainement voulu bien
faire en mélangeant autour de Nathan à la fois de la comédie familiale mais aussi de la comédie de bureau sauf que tout ce qui se passe à son travail est certainement ce que The
Millers a pu faire de pire.
Sauf que cela ne se vérifie pas tellement. J’aime beaucoup Nelson Franklin, Adam. Je me souviens encore de cet acteur dans l’excellente Traffic Light (oui, je ne
me remets toujours pas de l’annulation sauvage de la série) et ici il se creuse une petite place qui a réussi à me plaire. Bien entendu, The Millers ne cherche pas à le mettre
trop en avant et c’est l’une des plus grosses erreurs que la série ait pu faire. Certes, The Millers est un véhicule pour Will Arnett et Margo Martindale mais je pense que
Will Arnett n’a pas besoin d’être aussi présent dans la série. Bien au contraire, il aurait fallu trouver un moyen d’équilibrer les choses entre les personnages afin de donner un
vrai sens à tout ce que l’on peut voir à l’écran. Enfin, il y a Tom. Que dire sur lui si ce n’est que j’aurais peut-être apprécié qu’ils jouent un peu plus sur l’aspect couple
Bidochon entre Tom et Carol. J’aime bien quand les deux commencent à s’empoigner ou bien à s’envoyer des piques. C’est tellement drôle. Mais la série n’insiste pas sur ce qui lui
réussie le plus et préfère donc faire les choses de façon étrange. Je me demande comment la seconde saison de The Millers va réussir à changer la donne. Il y a forcément des
trucs qui vont évoluer mais Greg Garcia va devoir faire des changements radicaux s’il veut que je reste tout au long de la seconde saison de sa série. J’ai légèrement perdu
patience au fil des épisodes dans cette première salve.
Note : 3.5/10. En bref, une seconde partie de saison faiblarde.