Ce long-métrage est l’adaptation d’un conte populaire japonais LE COUPEUR DE BAMBOU, l’un des textes fondateurs de la littérature japonaise dans lequel une minuscule princesse, Kaguya, « la princesse lumineuse », est découverte dans une souche de bambou. Elle devient bientôt une magnifique jeune femme dont la beauté attire les plus grands princes du royaume qui vont devoir relever d’impossibles défis dans l’espoir d’obtenir sa main.Il s’agit là du dernier long métrage d’Isao Takahata, co-fondateur du studio Ghibli, après 14 ans d’absence. Pour ce film, le réalisateur a privilégié une esthétique singulière, avec des personnages dessinés au fusain évoluant dans des décors au fini d’aquarelle.
Le film le plus ambitieux du studio Ghibli
Après huit années de production, LE CONTE DE LA PRINCESSE KAGUYA, est enfin achevé. À 78 ans, Isao Takahata, réalisateur de génie qui ne cesse de « détruire et créer », réalise son rêve un demi-siècle après avoir envisagé ce projet.
Pour sa production, les meilleurs techniciens du Japon furent réunis et un nouveau studio fut même construit.La bande-annonce fut diffusée en salle avant LE VENT SE LEVE de Hayao Miyazaki et tout le monde parla d’un film révolutionnaire. Ce film le plus ambitieux de toute l’histoire du Studio Ghibli marque ainsi la naissance d’un nouveau courant dans l’histoire de l’animation japonaiseen réinventant l’expression picturale