Le marché chinois, bien que doté d’un potentiel très élevé, reste confiné et régulé, également dans le domaine du jeu vidéo, pour les entreprises externes qui souhaitent y étendre leurs marchés. Sony semble avoir trouvé la bonne solution, en lançant deux coentreprises. Une initiative saluée par la bourse de Tokyo, puisque le titre de Sony a bondi de plus de 3 points à cette annonce…
Eldorado ou piège à nigauds?
Tandis que l’importation de consoles étrangères en Chine reste interdite, Pékin avait montré patte blanche en janvier pour la vente sur le marché chinois de consoles de jeux vidéo fabriquées dans la zone franche de Shanghai, inaugurée en septembre dernier.
Sony s’est tout récemment associé à Oriental Pearl, firme de loisirs et de divertissement, pour mettre sur pied deux coentreprises basées dans le territoire shanghaïen, l’une dédiée à la production des consoles et l’autre à celle des jeux vidéo et services liés. Sony possédera 49% des parts de l’une des entités, et 70% du capital de la seconde. Dopé par cette annonce, le titre du groupe japonais a bondi de 3,13% à la Bourse de Tokyo.
Malgré cette apparente ouverture à un Eldorado, puisque le marché chinois est doté de plus de 500 millions de joueurs, certains professionnels du secteur redoutent que les autorités chinoises profitent de cette règle pour imposer d’éventuelles barrières commerciales. De plus, le récent assouplissement pourrait n’avoir qu’un impact limité. Les Chinois, grands consommateurs de jeux sur le web, et habitués aux jeux piratés, pourraient se montrer réticents à acheter d’onéreuses consoles importées…