Les recontres de la semaine

Publié le 26 mai 2014 par Marcel & Simone @MarceletSimone

Lundi 26 Mai

Institut national d'histoire de l'Art :

Colloque : La sculpture entre 1850 et 1880

Colloque organisé au moment des expositions sur Carrier-Belleuse et Carpeaux, en partenariat avec le musée d’Orsay, le musée Rodin, l’université du Texas, l’École du Louvre, l’université Paris Ouest Nanterre la Défense, le musée national du château de Compiègne et la Fondation Singer-Polignac

Entrée libre

Auditorium du Musée du Louvre:

18h30 : Conférence La fin des temps selon l’islam shî'ite et l’apocalypse coranique

par Christian Jambet, EPHE, Paris

La révélation dont le texte coranique est le dépôt scripturaire se présente comme un « avertissement », dont l’un des thèmes récurrents est l’annonce détaillée de la fin des temps, du Jugement et de la Résurrection. La prophétie muhammadienne est une apocalypse. Le shî’isme, c’est-à-dire les doctrines propres aux croyants qui tiennent pour seuls héritiers légitimes de l’autorité les membres de la « demeure prophétique » dont le premier est ‘Alî ibn Abî Tâlib, ont introduit dans ces révélations la thématique essentielle du Sauveur eschatologique. L’objet de cette conférence est de montrer les intentions qui animent deux apocalyptiques shî’ites : la fin de l’histoire selon les shî’ites ismaéliens, entendue comme instauration par le Résurrecteur de la religion spirituelle définitive, et le combat spirituel du shî’isme duodécimain dans la perspective du retour de l’Imâm caché et de l’affrontement final avec l’antéchrist.

Tarifs: 6 euros, 5 euros (réduit), 3 euros (solidarité et jeunes)
Gratuit pour les adhérents Louvre jeunes et les étudiants en art

Grand Palais :

18h30 : Le foot, un monde de gagnant ?

Sport préféré des français, le football suscite et déchaine les passions … Erigés en « héros » de la nation, quelle image de la réussite et quelles valeurs, les footballeurs incarnent-ils ? Des scènes de liesse de la Coupe du Monde 98 au désaveu 12 ans plus tard, pourquoi le foot fait-il souvent les gros titres de la presse ? A l’heure du « foot-business », pourquoi l’argent est-il devenu un problème ? Entre le football fédérateur et les scandales du « foot-system », y a-t-il un football à deux vitesses ?

Avec Stéphane Beaud, sociologue ; Jean-François Diana, maître de conférences en sciences de l’information et de la communication et Mustapha Kessous, journaliste et auteur aux PUF de l’ouvrage Les 100 histoires de la Coupe du Monde de football.

Image: Pierre et Gilles Vive la France

Entrée libre

Mardi 27 Mai

Auditorium du Louvre :

12h30 : Dialogue d'œuvres : Le Louvre Abu Dhabi

Au cœur de la dévotion bouddhique : Plaque de revêtement de stūpa
Inde du Sud, Andhra Pradesh, région d’Amarāvatī (IIe-IIIe siècle)
par Vincent Lefèvre, Ministère de la culture et de la communication, Direction générale des patrimoines

Tarifs: 6 euros, 5 euros (réduit), 3 euros (solidarité et jeunes)
Gratuit pour les adhérents Louvre jeunes et les étudiants en art

Le 27 rue Jacob:

19h : Rencontre-Projection
Le 27 rue Jacob vous invite à une rencontre autour du reportage Les exilés de Sibérie par la photographe Elena Chernyshova publié dans le nouveau numéro de 6MOIS (N°7).

Réservation indispensable à info@27ruejacob.fr
Entrée libre et gratuite dans la limite des places disponibles
27, rue Jacob 75006 Paris – 01 42 17 47 80

Mercredi 28 Mai

Salle de ventes Drouot:

14h, salle 5 : vente publique de Van Loo à Géricault

Expositions publiques – Hôtel Drouot – Salle 5 :

Mardi 27 mai 2014 : 11h-18h

Mercredi 28 mai 2014 : 11h-12h

Entrée libre

Palais de Tokyo :

21h : Right to the Pount #4 Artists' Soapbox Series

Rencontre avec le réalisateur et artiste Albert Serra.

Une soapbox se réfère à toute caisse ou boîte qui était utilisée comme plate-forme ou support pour proclamer des discours impromptus en public dès le XIXème siècle. Le programme de tribunes improvisées d’artistes a lieu au Point Perché dans le Palais de Tokyo. Des artistes internationalement reconnus sont invités à parler sur les sujets de l’utopie, de l’ironie et de la politique. Leurs interventions seront suivies par un échange avec Nicola Setari, commissaire du programme. La seconde partie de la soirée sera ouverte et réservée aux échanges entre artistes, chercheurs et invités appartenant à la scène artistique parisienne.

Entrée libre.

Cinémathèque française :

17h : Film "L'Age de raison, le cinéma des frères Dardenne" + Leçon de cinéma Jean-Perre et Luc Dardenne

Jean Pierre et Luc Dardenne Leçon animée par Serge Toubiana et Bernard Benoliel

Leçon de cinéma donnée à la suite de la projection de "L'Âge de raison, le cinéma des frères Dardenne" de Alain Marcœn et Luc Jabon, en leur présence.

« Ce qui nous intéresse surtout, ce sont les individus, voir comment ils peuvent changer ou non grâce aux autres. On dit "cinéma social" parce que nos personnages n'appartiennent pas aux classes dominantes. Pour autant, et sans nous comparer à Dostoïesvki, peut-on dire à propos de Crime et châtiment qu'il s'agit d'un roman sur la situation sociale des étudiants au XIXème siècle, à Saint-Pétersbourg ? »
Jean-Pierre et Luc Dardenne, 2011

Tarif : 4 €, réduit: 3 €, Libre Pass : Accès libre

Vendredi 30 Mai, 31 Mai et 1er Juin

4ème édition du Festival de l’histoire de l’art

Entièrement gratuites, conçues comme un carrefour des publics et des savoirs, ces trois journées permettent de profiter librement de conférences, débats, concerts, expositions, projections, lectures et rencontres dans le château et dans plusieurs sites de la ville de Fontainebleau.

Le Festival s’adresse à tous ceux – curieux, familles, élèves, étudiants, enseignants, universitaires, conservateurs, représentants des diverses professions du monde de l’art – qui pratiquent, qui aiment ou qui souhaitent mieux connaitre cette histoire dont l’enseignement est maintenant généralisé à toute la scolarité.

Cette année c'est le thème "Collectionner" qui a été choisi. Pratique très ancienne dont les premières attestations remontent à la préhistoire, la collection parle des relations entre l’œuvre d’art et la société, entre les artistes et leurs commanditaires ou acheteurs, entre les amateurs privés et le public. Le Festival verra se croiser sur ce thème les regards d’historiens de l’art, de collectionneurs, de marchands, mais aussi d’artistes, de philosophes et de psychanalystes.

Le Festival, c’est également trois rendez-vous annuels placés sous le regard privilégié d’un pays invité, la Suisse : le Salon du livre et des revues d’art ; Art & Caméra, panorama et perspectives sur le film et l’art ; et le Forum de l’histoire de l’art, qui sera l’occasion de découvrir l’actualité du monde de l’art suisse, de la comparer à la situation française et européenne. Territoire passionnant pour l’histoire de l’art, la Suisse a une riche actualité dans le domaine du patrimoine comme de la recherche ou de la création artistique. Ici, jusqu’au XIXe siècle, pas d’Etat central organisateur d’une politique nationale de la culture, mais de multiples acteurs, hommes de pouvoir, institutions civiles ou religieuses, puis, au XXe siècle, de très nombreuses initiatives privées, émanant de citoyens suisses d’origine ou d’adoption. La Suisse abrite ainsi un nombre considérable de collections exceptionnelles, dans des domaines aussi variés que les arts premiers, l’art contemporain ou l’archéologie, qui lui permettent de rivaliser avec les plus grands pays du monde.

Programme: http://festivaldelhistoiredelart.com/programme/

Samedi 31 Mai

Amphithéâtre de l'Opéra de Paris:

16h : Rencontre avec Jerome Robbins / Alexei Ratmansky

Quelques jours avant la première, en introduction à l’œuvre et à la production, une rencontre avec ceux qui font le spectacle.

Deux ballets délicats, lumineux et enchanteurs, et cependant aux univers très différents, sont réunis pour ce programme. Créé en 1969, Dances at a Gathering réunit cinq couples de danseurs qui se croisent, se rencontrent, se retrouvent au rythme de valses ou de mazurkas pour piano de Frédéric Chopin. La danse, à l’écriture précise, semble jaillir de la musique et instaure un climat romantique, teinté de nostalgie. Avec Psyché, première création d’Alexei Ratmansky pour le Ballet de l’Opéra en 2011, le chorégraphe revisite le merveilleux et plonge dans la féerie du conte d’Apulée. Il s’inspire du poème symphonique pour orchestre et chœur de César Franck et compose une œuvre d’un profond lyrisme. Avec notamment la complicité de la plasticienne Karen Kilimnik, il dévoile un monde onirique, propice à la rêverie.

Gratuit.