Ben Harper a bercé une bonne partie de mon adolescence et a su m’accompagner au début de l’âge adulte avec ses mélodies plutôt folk. Ce géant de la musique est une icône incontournable du bon goût et de la mélodie efficace qui arrivera probablement à vous tirer une larme une piste sur deux. Dans une démarche toujours sincère et hautement habitée (il faut voir Ben en concert, attendez vous à voir Jésus débarquer), Ben Harper fait partir des artistes incontournables de ma discothèque.
Toujours est-il que Ben Harper s’est un peu perdu ces dernières années, dans des albums répétitifs, expérimentaux parfois à en devenir chiant comme la pluie. Un gros manque de tube, un côté Hobo incompris parfois pénible, j’ai fini par lâché l’histoire, abandonnant Ben Harper en cours de route, non sans regrets. Depuis le mai, un nouvel opus : The Childhood Home, accompagné d’Ellen, sa mère, a vu le jour… Et il se pourrait bien que Ben et Moi ayons retrouvé notre chemin, ensemble.
Album intimiste composé de 10 chansons originales (6 par Ben, 4 par Ellen), l’album parle de la famille et de sa complexité. En cette période de fête des mères, il tombe à pique (marketing, quand tu nous tiens). La famille Harper baigne dans la musique depuis longtemps. En 1958, les parents d’Ellen (et grands-parents de Ben, essayez de suivre!) ont fondé The Folk Music Center and Museum en Californie. Ellen est multi-instrumentaliste et dirige encore ce magasin comme un véritable laboratoire musical. Ben y passa de longues, à côtoyer des artistes et à suivre cet enseignement.
Il y a un côté un peu magique, en tout cas, honnête et pur dans le fait qu’Ellen et Ben nous propose aujourd’hui cet album acoustique. On a l’impression de partager avec eux un moment intime, unique et chaleureux. Le mieux est encore d’en écouter les morceaux, sur Itunes, ou ci-dessous.
Victoire
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