Le Festival c’est le tapis rouge, les robes Dior, les bijoux Cartier, la beauté l’Oréal, … Le tout sous le regard de Marcello Mastroianni mais c’est avant tout des films ! On a passé la tête dans le mythique Palais des Festivals et voilà ce qu’on a vu !
A l’heure où tout le monde range son noeud pap’, se ruine au pressing, et remet ses sneakers, il est bon de se remémorer les bons souvenirs. Les festivaliers le savent. La séance de minuit, c’est LA séance qui fait du bien. Dans la compétition d’abord puis surtout dans la tête. Avec ces films obscurs et parfois qui ne se parlent qu’à eux-mêmes (ne suivez pas mon regard), on oublie de temps en temps que le cinéma, c’est avant tout : du divertissement.
Et quand c’est au tour de The Target d’être projeté sur le grand écran, les pronostics vont bon train : film gore ou film très gore. Parce que The Target, c’est avant tout coréen et le synopsis lui-même annonce du sang et … du sang.
L’histoire alors, c’est celle du docteur Tae-jun qui bien malgré lui se retrouve dans une course poursuite avec la police et la mafia parce qu’un ancien mercenaire maintenant très cool est soupçonné de meurtre et que son frère (du mercenaire) a kidnappé sa femme enceinte.
C’est compliqué mais c’est un polar. Et en plus c’est coréen. Alors ça devient franchement étrange à imaginer. Mais dès les premières secondes, le ton est donné : ça sera trash, violent, efficace, rapide … mais drôle. Tellement drôle que parfois (souvent), ça va loin, très loin dans la caricature et pourtant …. ça marche. Tellement qu’on se demande presque ce que ça fait au festival de Cannes…. Le presque nanar’ avec des méchants vraiment méchants mais des gentils très mignons donne des envies de regarder Julie Lescaut en mangeant du Hobakjeon en écoutant la BO de Sherlock. Ouais rien que ça. Une bonne soirée pizza en perspective!
Sortie en salle : prochainement
Jeu de briques
Snake
Pacman
Bubble