Poche : 380 pages
Editeur : J’ai Lu
Date de sortie : 21 mai 2014
Collection : Aventures&Passions
Langue : Français
ISBN-10 : 2290089133
ISBN-13: 978-2290089132Prix : 6,60€
Disponible en liseuse : non4ème de couverture :
Depuis qu’il en a hérité, le comte de Walrafen n’a pas remis les pieds au château de Cardow. Trop de mauvais souvenirs… Cette sinistre bâtisse peut bien s’écrouler, il n’en a cure ! Sa vie est maintenant à Londres, où il siège à la Chambre des lords. Un vieil oncle se charge d’administrer les biens de la famille et sans les lettres qu’expédie régulièrement Mrs Montfort, la nouvelle gouvernante, Walrafen aurait définitivement gommé Cardow de sa mémoire. Mais, lorsque son oncle est assassiné, Walrafen est contraint de revenir sur les lieux maudits où il a passé son enfance. La première entrevue avec Mrs Montfort se déroule dans une atmosphère électrique. Doublement troublé par la beauté et la froideur de la jeune femme, Walrafen se réfugie dans une attitude hautaine. Elle y répond par une apparente soumission, sans toutefois parvenir à dissimuler la haine qu’elle éprouve pour lui. Peu à peu, les soupçons du comte prennent forme : est-ce elle la meurtrière ?
Mon avis :
Je ne vous cacherai pas que la collection Aventures&Passions est une de mes préférées et Un baiser diabolique en est un digne représentant. Edité une 1ère fois en 2005, ce roman de Liz Carlyle mérite amplement de faire à nouveau parler de lui. En effet, tous les ingrédients sont réunis pour embarquer le lecteur dans l’histoire passionnée et passionnante de Aubrey Montford et Giles Walrafen, comte de Cardow.
Des personnages au passé tourmenté
D’un côté, on a un comte qui a toujours refusé de résider en son château qui serait le siège d‘une malédiction planant sur toutes les mariages en son sein depuis 1000 ans. Giles Walrafen, homme politique éminent, réside en effet à Londres bien content d’avoir laissé au soin de son oncle Elias la direction du domaine familial.
De l’autre, on a une gouvernante qui gère le domaine d’une main de fer mais qui cache un lourd secret qu’on va petit à petit découvrir au fil de la lecture. En fait, Aubrey se cache depuis plusieurs années avec son fils Iain et Castle Cardow est idéal pour cela jusqu’à ce que Elias meurt dans des circonstances étranges et que tout accuse Aubrey. Le comte n’a alors d’autre solution que de rentrer au château pour trouver l’assassin de son oncle et va enfin faire la connaissance de Aubrey avec qui il correspondait depuis plusieurs années pour des questions de pure gestion. Sauf que Aubrey est loin d’être la vieille Mme Montford qu’il s’imaginait!
On vibre de désir avec Aubrey !
L’auteure a sans conteste l’art et la manière de décrire les scènes de baisers enflammés et de moments charnels. Le titre du roman est très adapté! Pourtant pas de détails ultra précis et on ne verse jamais dans la voyeurisme mais c’est toute la force de son récit justement! C’est bien dosé et cela laisse la place à l’imagination et pour ma part, c’est bien plus jouissif qu’une scène où on a l’impression d’assister à un cours d’anatomie sexuelle!
La pauvre Aubrey a bien du mal à résister aux baisers fougueux de son employeur malgré toute la volonté qu’elle a à ne pas lui succomber. Elle cherche en effet à protéger à tout prix son secret et si subir les "droits de maître" de Giles peut paraître rabaissant, c’est un sacrifice qu’elle est prête à faire. En même temps, difficile de fermer les yeux sur un physique avantageux ! C’est qu’il est drôlement séduisant le comte, et ce, malgré son manque de tact. Eh bien oui, il faut bien l’avouer, il ne fait pas dans la dentelle. Pour preuve, cette conversation qui a suivi leur 1er baiser :
— Je suis désolé de vous avoir mis dans l’embarras. Ce n’était pas mon intention.
— Mais comme vous m’avez trouvée irrésistible, je dois tout pardonner, n’est-ce pas? suggéra-t-elle d’un ton cynique. Je suppose que vous avez été submergé de désir en découvrant mes qualités de comptable? Ou était-ce la façon extraordinaire dont le linge était repassé?
— En fait, c’est votre chute de reins qui m’a fait succomber, Aubrey. Cette jupe met merveilleusement votre croupe en valeur quand vous levez les bras!
Le sang se retira du visage de la jeune femme.
J’imagine assez mal de nos jours que parler de notre croupe nous plairaient beaucoup tout comme à Aubrey d’ailleurs ! Mais cela m’a beaucoup amusée je dois dire et puis, Giles a su se rattraper je vous rassure.
En conclusion :
Une romance comme je les aime ! Deux héros passionnés dont l’amour peine à éclore en raison des secrets de leur passé et en dépit de l’attraction quasi irrésistible qui les lie.