ODH Tizi-Ouzou: Nabeel Rajeb, président du Bahrain Center for Human Rights et secrétaire général adjoint de la FIDH a été poursuivi en justice pour « appel à manifester » et il a été condamné en appel à une peine de 2 ans de prison ferme le 11 décembre 2012 et il a purgé peine de 600 jours purgée dans la prison, sansbénéficier d’aucune grace ou remise de peine.
Militant pacifique s'il en est, Nabeel milite pour des réformes démocratiques, la justice sociale et les droits humains au Bahreïn depuis les années 1990. Il est l'un de ceux à s’être élevés le plus fermement contre les violations des droits humains perpétrées lors du soulèvement populaire qui a commencé en mars 2011. Pour cela, il a très largement utilisé les médias et les réseaux sociaux. « Nous sommes contre la violence », déclare Nabeel Rajab, appelant au dialogue et à la fin de la répression et des violations des droits humains. En raison de son franc-parler, Nabeel Rajab a été arrêté, roué de coups, victime de campagnes de diffamation dans les journaux pro-gouvernementaux, ainsi que de menaces et d’interdictions de voyager.
A rappeler que le groupe de travail des Nations Unies sur les détentions arbitraires a considéré en juin 2013 la détention de Nabeel Rajab comme détention arbitraire.