Dans la grande famille des hydrangeas ou autre hortensia, l’Hydrangea petiolaris tient une place à part. Il grimpe facilement sur les murs , les grillages exposés plein nord . Il pousse dans une bonne terre de jardin et n’a pas besoin d’être autant arrosé que les autres hortensias.
Celui qui est en photo a même passé un hiver entier avec la motte à l’air ( je l’avais bêtement oublié …) avant d’être planté dans ma terre lourde, argileuse que j’avais bien enrichie et allégée avec du compost fertilisant et une bonne couche de feuilles sèches.
Il a eu du mal à repartir mais il a 5 ans maintenant et recouvre 40 m2 du pignon nord de la maison. Ces tiges ventouses n’abiment pas le crépi et en hiver, lorsqu’il a perdu ses feuilles, il reste très élégant.
C’est en ce moment qu’il donne tout son charme à un jardin avec ses grandes fleurs blanches plates et délicates qui vont durer jusqu’à août.
Les fleurs raffinées de l’hydrangea petiolaris ( photo MPO)
J’avoue, j’adore le décor de ces grandes ombelles qui se déploient sur un feuillage vert franc . Il est entouré d’autres hydrangeas à feuillage vert ou panaché dont je vous ai parlé il n’y a pas longtemps. A ses pieds se sont ressemés des meconopsis cambrica d’un beau jaune d’or et la scène est assez réussi. Comme quoi quand on laisse la nature se débrouiller toute seule , elle fait bien les choses…
N’est ce pas Gilles Clément . Si vous ne le connaissez pas encore, découvrez le en écoutant l’heure délicieuse, celle des rêveurs passée avec Zoé Varier sur France Inter en mars dernier. Un délice qui donne envie de tout laisser pousser dans son jardin et de regarder folles herbes et vivaces sauvages très différemment .
Bonne écoute