Attentat antisémite à Bruxelles : récupération, amalgame et intimidation

Par Sergeuleski

   "Une fusillade samedi après-midi contre le Musée juif de Bruxelles a fait quatre morts. L'attaque aurait été menée par un homme probablement seul et bien préparé." RTBF


   Suite à cet attentat, la récupération et l'intimidation ne se sont pas fait attendre :

- Dès samedi, le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, avait affirmé que cette attaque était le résultat de "l'incitation à la haine permanente contre Israël".

- Philippe Mankiewicz, ancien président du CCOJB (équivalent du CRIF : une officine israélienne opérant sur le sol français) : « ce n’est pas la communauté juive uniquement qui est visée, c’est toute la démocratie belge. »

- "Il y a eu une libération de la parole antisémite" déclare Joël Rubinfeld, président de la Ligue belge contre l'antisémitisme, (équivalent de la LICRA - le racisme en moins : autre officine israélienne) ; Rubinfeld nomme expressément l'humoriste Dieudonné, l'essayiste Alain Soral et un député dissident belge Laurent Louis.


- Sur BFMTV, le représentant du l'UEJF (Union des étudiants juifs de France) saisit l'opportunité qui lui est offerte par ces assassinats pour régler ses comptes et accuser nommément Alain Soral et Dieudonné, l'Université française, la France et le monde entier.


   Si on pourra aisément se passer de la réaction de la LDJ (ligue de défense juive - encore une autre officine israélienne), on attend  la réaction du CRIF et de la LICRA relativement à la dissidence française... entre autres tentatives d'amalgame.



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Dick ANNEGARN - Bruxelles... à la dérive

   Israël ! Encore et toujours Israël !

   Face à ce qui ressemble fort au détournement d'un attentat antisémite, ne nous laissons pas intimider car, si rien ne peut justifier l'assassinat d'un être humain à cause de ses origines, pareillement, rien ne saurait justifier le recours à l' amalgame et à la récupération de cet attentat aux fins de museler toute contestation contre un Etat, Israël, au contact duquel l'Europe et la France en particulier, perdent leur âme ; une France  et une Europe qui, depuis la fin de la guerre d’Algérie, ont pourtant rompu avec la colonisation et ses crimes.


Un Etat israélien qui jouit, ici en Europe, d'un soutien quasi inconditionnel de la classe politique en général et du PS en particulier, ici en France, et ce jusqu'au plus haut sommet de l'Etat, en violation de notre tradition diplomatique qui a fait notre rayonnement et notre force ; une tradition qui avait pour objectif la recherche d'un équilibre face à des pays et des cultures hégémoniques à la soif de domination.

   Quant à la démocratie (pour répondre à Philippe Mankiewicz), qu'il soit permis ici de rappeler que c'est aussi et surtout un mode de résistance contre la tyrannie exercée contre le droit à une critique sans concession des mécanismes de domination et la diffusion d’une telle critique car la liberté d’expression est une et indivisible ; elle est bel et bien la première des libertés, et parfois aussi, la dernière : celle des déshérités.

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   Il est certainement grand temps que la communauté juive sorte de sa réserve et de son mutisme et qu’elle reprenne son destin en mains... que toute la communauté juive de France se soulève contre des "élites-activistes" qui servent un projet étranger à la France et à ses intérêts - des agents qui n'ont aucune considération pour leur propre communauté, ici sur notre sol -, et refuse d'être plus longtemps les dindons d'une farce tragique et meurtrière, et finalement les otages et les victimes d'une politique dans laquelle il n'y a rien à sauver (1) car, cela n'a que trop duré pour eux comme pour nous tous !

1 - Même à l'époque de l'apartheid en Afrique du Sud, on n'aura pas observé, ici en France un tel silence complice, un tel soutien - soutien à peine voilé -, d'associations, de ligues et de conseils dits prestigieux, d'hommes et de femmes politiques ou non, sans courage et sans honneur, communautarisés à un degré tel que, venant d'eux, toute condamnation aussi modérée soit-elle de la politique de cet Etat ne peut même plus être envisagée.

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