le poème ne m’a pas inventé
invité seulement
quelquefois au creux
de l’ombre mutilée de l’ange
- et toutes les pages seront dispersées
par des oiseaux aux ailes
de roseaux morts.
Vieux sourcier, garde la branche
crois encore aux hanches des saisons
au corps fertile du vent
La lumière
viendra du côté de l’ombre.
***
Jean-Luc Wauthier (né en 1950 à Charleroi, Belgique) – La soif et l’oubli (1999)