Le billet de JPROCK :
Dans le cadre des Nuits Botanique seules l’Orangerie et la Rotonde accueillent des artistes en ce lundi 19 mai.
C’est l’occasion d'aller tendre l’oreille dans les deux salles qui proposent des styles totalement différents avec Blondy Brownie et Florent Marchet à l'Orangerie et les très attendues ZZZ’s à la
Rotonde.
Dans les couloirs du Botanique ce n’est pas la toute grosse affluence (on est lundi ceci explique en partie cela) mais on croise quelques visages connus : Lara, la jolie photographe talentueuse,
Xavier, et ses objectifs, fidèle au poste , Phil de Peek a Boo , Florence journaliste RTBF, et l’incontournable Freddy Piette toujours au turbin et pour qui la pension se décline toujours comme
un concept.
Direction donc l’Orangerie pour assister à la prestation de Blondy Brownie.
Le duo constitué de deux filles sympas qui ne sont autres que Catherine De Biasio ( oui oui la soeur de Mélanie !) et Aurélie Muller. Entre ces deux jolies demoiselles on retrouve Leo (le batteur
de Paon), ici à la guitare électrique et accessoirement à la batterie lorsque Catherine la délaisse pour le trombone.
Tout ce petit monde multi-intrumentiste s’adonne à une pop légère et percussive chantée en français qui sur la longueur lasse un peu. Et ce n’est pas l’apparition surprise d’Antoine Wielemans (de
Girls in Hawaï) en guest vocalist de luxe pour un titre qui change la donne.
De temps à autre ça flotte un peu, les harmonies sont approximatives, et on se dit qu’il faudra encore un peu de temps à ces trois là pour que le projet
aboutisse.
Un bel effort, mais peut mieux faire…
Place maintenant à Florent Marchet venu présenter son tout dernier album concept futuriste intitulé "Bambi Galaxy ».
Entouré de ses Jedi casqués ( batterie, claviers et basse) le français se révèle plus rock sur scène que sur disque et le set démarre bien.
Mais l’exercice montre un peu ses limites au fil des titres sans doute car la voix fragile du chanteur ne tient pas toujours le cap et certains passages frôlent la tendance à
l’assoupissement.
Lorsqu’il passe au piano l’homme séduit plus, sans doute par les mélodies de ses compos et cette fragilité retrouvée.
Je m’attendais à un set qui sublimerait l’album, je n’ai droit qu’à une jolie interprétation de celui ci, sans artifices et paillettes supplémentaires, exceptées celles présentes sur la veste de
son créateur.
Je laisse donc Florent Marchet clôturer son concert pour me diriger au pas de course vers la Rotonde où les ZZZ ’s viennent de grimper sur scène.
Texte et photos : JPROCK