James Pivarnik, professeur de kinésiologie et d’épidémiologie a suivi 56 femmes pendant leur grossesse puis durant 6 années après l’accouchement, et évalué leur niveau d’activité physique, leurs réticences et leur capacité à les surmonter.
Il constate que les femmes qui se considèrent les moins en mesure « de faire face » sont celles qui vont garder le plus de poids, soit environ 5 à 6 kilos de plus qu’avant leur grossesse. Les raisons invoquées sont diverses, allant du manque de temps, à l’absence de motivation ou aux problèmes de garde d’enfants.
En revanche, les femmes qui ont confiance, sont aussi celles qui « se sont activées » durant leur grossesse et ont repris plus facilement leurs activités après l’accouchement. Ainsi, les femmes témoignant de la plus forte capacité à surmonter ces obstacles ont un niveau d’activité 5 fois plus élevé durant la grossesse et 3 fois plus élevé 6 ans plus tard, vs les femmes qui se perçoivent mentalement incapables de faire face aux nouvelles contraintes liées à la maternité.
Grossesse et maternité ne signifient pas inactivité : L’auteur appelle les professionnels de santé de la femme à conseiller à leurs patientes, quand cela est possible, de réintégrer au plus vite l’activité physique dans leur mode de vie. « Nous savons qu’il est bénéfique pour une femme de rester active pendant et après sa grossesse pour retrouver sa forme physique et son poids de santé. Cependant certaines femmes pensent qu’elles n’en sont pas capables ».
Source: American Journal of Lifestyle Medicine January/February 2014 Relationship of Past-Pregnancy Physical Activity and Self-efficacy With Current Physical Activity and Postpartum Weight Retention