The Other Woman

Publié le 23 mai 2014 par Bigreblog

Vous ne me verrez pas souvent l’écrire, mais je suis une vraie nénette des fois (je me transforme l’instant d’une phrase en Chettebi, c’est mal).

Car oui, malgré ma passion non dissimulée pour les blockbusters, les Marvel, les films d’action sans scénario ou les films de science-fiction avec Tom Cruise dedans, j’aime aussi les films de filles.

Si, les films de filles. Avec des filles dedans, et qui feraient grincer des dents les mâles.

Alors aujourd’hui, j’assume faire partie du beau sexe (oui, je l’ai dit) et j’écris une review d’un film qui m’a fait mourir de rire… The Other Woman, dubbé Triple Alliance en français.

Le scénario du film ne casse pourtant pas trois pattes à Donald.

Clary est une brillante avocate qui ne s’est jamais casée. Un soir, elle craque sur le beau Mark, et entame une relation plus sérieuse avec lui. Sauf qu’un jour, alors qu’elle s’invite chez lui en catimini, elle rencontre Kate…l’épouse. Contre toute attente, Kate décide de devenir l’amie de Clary car elle n’a aucune amie digne de ce nom. Et lorsque les deux femmes découvrent que Mark les trompe toutes les deux avec une troisième femme, cette fois, elle décident d’agir…et de se venger.

En lui coupant la main, peut-être? ;)

Le coup de la femme trompée qui veut se venger, ce n’est pas bien nouveau. Le coup de la maitresse qui ignore en être une non plus. L’originalité du film est de les mettre ensemble et de les faire se changer l’une l’autre. Clary se décoince, Kate apprend à s’autogérer.

Mais pour être vraiment le plus honnête possible, le scénar tout seul? il aurait pu produire une bouse.

L’atout majeur de ce film, en fait, c’est son casting.

J’adore Cameron Diaz. Depuis The Mask, autrement dit, depuis son tout premier rôle au cinéma. Elle est drôle, canon, se prend pas au sérieux, et ne s’est pas fait des injections moches comme la moitié d’Hollywood. Donc, moi, dès qu’elle est dans un film, j’approuve (j’ai même trouvé son couple avec Tom Cruise dans Knight and Day superbe, pour vous dire).

Kate Upton est parfaite dans le rôle de la blonde écervelée qui court si bien sur la plage en bikini minimaliste…

Nicolaj Coster-Waldau semble aimer les rôles de con. Je ne peux qu’approuver le choix de l’acteur qui joue toujours parfaitement bien, mais ce rôle-là…chouchou, Jaime vient de rechuter dans mon estime par ta faute… -_-

Nikki Minaj fait une apparition remarquée, elle et son énooooorme cul, dans le rôle de la secrétaire de Clary, qui change de coiffure à chacune de ses scènes. Excentrique, mais appréciable.

Et Don Johnson, le rescapé de Miami Vice, incarne le père de Clary, qui a la chance de pouvoir balancer un gnon dans la face du Danois. You go Don, you go.

Alert! Scene stealer spotted! Alert!

Quand je suis dans un tel état de rire, il ne peut y avoir qu’une seule recette, et l’actrice que je vais citer maintenant en est l’un des ingrédients.

Leslie Mann est une timbrée. Il n’y a pas d’autres mots pour décrire ce qu’elle peut faire comme conneries à potentiel comique dans ce film. Tim-brée.

Mais tellement géniale qu’elle bouffe tous les autres acteurs et que c’en est jouissif.

Oui, jouissif pour moi, jeune demoiselle du premier rang, qui hurle toujours des répliques de George de la Jungle dans la rue.

So…"Ursula! C’est moi, Lyle, ton mâle!" et moi, c’est l’amour fou.

So, les enfants, peut-être pas le film de l’année (certainement pas, en fait) mais un bon moment à passer entre filles à rire comme des putois sans même avoir besoin de se faire pardonner. Parce que tout le monde rit. Au moins une fois.

Note: 6,25/10 (scénario: 4/10 - jeu: 9/10 (Leslie Mann, Madame, vous êtes parfaite) - BO: 5/10comédie: 7/10)