Parcours des Mondes 2014 : Thématiques (1)

Publié le 23 mai 2014 par Detoursdesmondes


La 13ème édition du Parcours des Mondes se prépare... Cet évènement attendu par de très nombreux collectionneurs ou simples amateurs, puisqu'il s'agit d'un véritable musée à ciel ouvert pendant quelques jours, se tiendra du 9 au 14 septembre prochain.
Cette année 68 exposants seront présents dont 29 galeries étrangères et l'on notera une ouverture vers l'archéologie et les arts d'Asie.
En guise d'introduction, signalons dès à présent quelques expositions thématiques que nous proposera le Parcours.
Dans cette première note, attardons-nous sur le volet "Afrique" :


La Galerie Olivier Larroque, Nîmes, propose L’art magique en hommage à l’ouvrage d’André Breton et s'intéresse à l’art africain comme support de pouvoir magique. L'exposition présente des objets Fon, mais également de Côte d’Ivoire, du Congo, du Mali, de Tanzanie ou du Nigeria. "Matières sacrificielles, reliques, amalgames proprement surréalistes d’objets en apparence hétéroclites, minutieux symboles ésotériques ou formes pures à la limite de l’abstraction, un parcours troublant à travers cet «art magique» dont Breton disait qu’il était à même de « résoudre l’énigme du monde »".
La Galerie Olivier Castellano expose Art Senoufo : des sculptures du Poro, statuaire liée à la divination, figures sévères du sud du Mali ou celles plus douces du centre de la Côte d’Ivoire : "un panorama des expressions et des différents styles de l’art Sénoufo".


Maine Durieu nous invite à découvrir ou redécouvrir la statuaire baoulé avec l'exposition Sacrés Baoulé.
"Cette exposition tend à démontrer l’intensité et la diversité de ces sculptures qui mettent en lumière, avec autant de force que de douceur, la complexité de la spiritualité baoulé peuplée d’ancêtres, d’époux de l’au-delà et d’esprits de la brousse".


La Galerie Afrique, Saint Maur, nous entraîne dans la région de la haute Cross River, où vivent les peuples d’origine bantou, qui, sous l’appellation Ekoï, regroupent les Ejagham, les Boki et les Anyang.
"L’exposition Ekoï. Anyang, Bokyi, Ejagham présente un ensemble représentatif de la sculpture de ces ethnies : têtes-cimier, masque faciaux et masques-heaumes, le plus souvent en bois recouvert de peau d’antilope".


La Galerie Jacques Germain, Montréal, aborde cette année la thématique animalière dans la culture matérielle de l’Afrique noire avec l'exposition Animal.

 "Dans la pensée africaine traditionnelle, les animaux entrent souvent en interaction avec le monde des esprits et celui des humains. De façon générale, leur représentation peut évoquer certaines qualités dignes d’être mises en exergue, comme la force ou la ruse, ce qui n’exclut pas la possibilité qu’elle soit appelée à attester de la présence d’un génie des eaux ou encore à être témoin de la capacité d’un souverain de se manifester à distance.
Si le modelé de ces objets peut osciller entre un naturalisme rigoureux et un rendu se résumant à quelques formes épurées, l’art animalier peut également se manifester sous des aspects fantaisistes voire déroutants, singularités susceptibles d’être amplifiées lors de performances nocturnes"...


Alain Lecomte présente la seconde partie de la collection de Batéké de Raoul Lehuard. Cette collection a été en partie collectée par Robert Lehuard en poste au Congo-Brazzaville dans les années 1924-1933. À noter la présence de l'artiste Cubano-Americain Jose Bedia et ses peintures inspirées par les Nkisi Bakongo.


La Galerie Alain Bovis a choisi trois modes d’expressions très différents à la fois par les styles, les matières utilisées et les cultures concernées.
Reliquaires Kota, pierres de Sierra Leone et de Guinée, art Lega, constituent ainsi l'exposition présentée sur le Parcours : Trilogie Africaine.


La Galerie Noir d’Ivoire met à l’honneur les bijoux et les bronzes de la collection Yasmina Chenoufi.


Signalons encore la Galeria Guilhem Montagut, Barcelone, qui expose L'ancien Soudan français.
Dandrieu-Giovagnoni présente Blanc et Noir : une vingtaine de sculptures anciennes d’Afrique, Punu, Ambété et Galoa du Gabon au bois tendre, aux pigments blancs et aux formes élaborées sont confrontées à des sculptures Senufo, Baoulé et Bambara de la Cote d’Ivoire et du Mali aux lignes pures et au bois dur d’un noir intense et luisant. Au centre de l’exposition rayonne le masque éléphant Igbo-Izi du Nigeria, sculpture rehaussée à la fois de blanc et de noir... à suivre...
Photo 1 : Statuette de fécondité Akwaba. Fanti (Akan), Ghana. Fin du XIXe - début du XXe siècle - Bois, kaolin, perles de traite, cornaline, os et pièces de monnaie. H. : 39 cm - Photo : David Huguenin © Galerie Olivier Larroque.
Photo 2 : Masque. Sénoufo, sud du Mali, nord de la Côte d’Ivoire XIXe siècle. Bois. H. : 48 cm - Photo : Hugues Dubois © Galerie Olivier Castellano.
Photo 3 : Statue de roi. Baoulé, Côte d’Ivoire. XIXe siècle Bois. H. : 42 cm- Photo : Frank Verdier © Galerie Maine Durieu.
Photo 4 : Tête féminine. Ejagham, Haute Cross River, région frontalière Nigéria - Cameroun Bois et peau d’antilope. H. : 95 cm - Photo : Hughes Dubois © Galerie Afrique.
Photo 5 : Masque-planche duho. Bwa, Burkina Faso, région nord-ouest Début du XXe siècle Bois, pigments et ancienne patine d’usage. L. : 121 cm - Photo : Hughes Dubois © Galerie Jacques Germain.
Photo 6 : Fétiche. Batéké, Gamboma, pool Maleba, R.D. Congo. Milieu du XIXe siècle Bois et matières composites. H. : 43,5 cm - Photo : Paul Louis, Bruxelles © Galerie Alain Lecomte.
Photo 7 : Reliquaire mbumba-bwete. Sango, Kota, Gabon central Deuxième partie du XIXe siècle. H. : 25 cm - Photo : Mathieu Ferrier © Galerie Alain Bovis.
Photo 8 : Collection de bijoux. Différentes régions représentées, Afrique Noire Fin du XIXe – début du XXe siècle, certaines pièces antérieures - Ivoire, or, bronze et autres matériaux - Photo : Brigitte Cavanagh © Galerie Noir d’ivoire.
Photo 9 : Statue. Djennenké, plateau de Bandiagara, Mali Bois dur, patine grise et huileuse. H. : 54 cm Photo : Carlos Insenser © Galerie Montagut
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Source : Dossier de Presse - Agence Colonnes.