Magazine France

La blague : l’UMP qui dirige l’Europe veut … une autre Europe !

Publié le 22 mai 2014 par Ps76
Choisir-notre-Europe-25-mai-2014

Si vous pensiez avoir tout vu, c’est raté ! L’UMP, Sarkozy en tête, prône un « changement » d’EUROPE. Traduction : celle qu’il dirige depuis 10 ans ne va donc pas (là nous sommes tous d’accord) ? Il faut la changer ! Oui ! Mais pas en revotant pour ceux qui la dirigent …

1. Sarkozy en pointant « L’Europe qui « protège dépenses publiques sans frein ni contrôle et des déficits explosés » dresse un bilan sévère mais lucide de 10 ans de pouvoir de la droite en France et en Europe !

Qui a explosé les déficits et les dépenses ces dernières années ? Et qui les réduit aujourd’hui ? Qui est idéologue et qui veut vraiment redresser la France ? L’Europe souffre aujourd’hui  de « graves erreurs qui furent commises au nom d’une pensée unique de plus en plus insupportable » ? Mais qui donc a géré l’Europe pendant 10 ans ? Qui s’est fait le chantre de toutes les dérives constatées, l’austérité massive, la dérégulation, la concurrence de tous contre tous ? Qui a soutenu Barroso lors des dernières élections ? Et qui voulait changer de méthodes et de politique ?

Lourd passif pour Sarkozy ! Lourd bilan pour l’UMP !
C’est à ces dérives que nous nous sommes attaquées. Nicolas Sarkozy devrait nous en remercier.

2. Sarkozy souhaite maintenant une « grande zone économique franco-allemande cohérente et stable » qui organiserait « la convergence économique et sociale » des deux pays ?

Elle n’a guère progressé pendant 5 ans de Sarkozysme. Nous nous y sommes pour notre part attelés. En février, pour la première fois, François Hollande et Angela Merkel ont engagé un réel travail de rapprochement entre la France et l’Allemagne sur la fiscalité, la compétitivité des entreprises, la lutte contre le dumping social (salaire minimum en Allemagne et dans toute l’Europe). C’est François Hollande qui a engagé cette nouvelle étape entre nos deux pays. Et c’est François Hollande que la Chancelière a invité chez elle en Allemagne, pas Nicolas Sarkozy avec qui elle a toujours eu des rapports plus méfiants – on comprend pourquoi.

3. Il faut « revoir la question de la politique migratoire européenne » ?

Certes, nous ne l’avons pas attendu. Dès octobre dernier, nous avons appelé avec l’Italie puis avec l’Espagne à mettre en place une véritable « politique des frontières ».
Mais Sarkozy ne sait pas ce qu’il veut : d’un côté il affirme « la nécessité de préserver la liberté de circulation », de l’autre il demande de « suspendre immédiatement Schengen », donc de rétablir des frontières avec l’Allemagne, l’Italie, l’Espagne… !
Bravo Sarkozy : ce serait la fin de l’Europe.
Nous voulons pour notre part réparer, mieux contrôler et surveiller, mais pas tout casser.

4. Sarkzoy ose  » Nous n’avons pas voulu l’Europe pour que soit organisé un dumping social et migratoire » ?

Pourtant force est de constater que la droite n’a jamais rien fait contre, et l’a même favorisé ! Qui a laissé depuis 10 ans les règles être contournées, les fraudes et les abus se multiplier ; qui a jeté en pâture depuis 10 ans nos entreprises à une concurrence sauvage qui ne respecte pas les règles ? Et qui, enfin, a repris le combat que la droite n’aurait jamais dû abandonner pour aboutir, en décembre dernier, à un accord de tous les Etats européens pour renforcer les règles qui contrôlent le détachement des travailleurs ?

5.  Sarkozy révèle son vrai projet pour l’Europe : l’Europe du libre-marché, de la concurrence sauvage, et des sanctions.

Il faut « supprimer au moins la moitié des compétences » ? Lesquelles précisément ?
Dans la liste qu’il dresse, l’Europe de Sarkozy ne s’occupe plus de social, d’environnement, ou de protection des consommateurs.

Certes, l’UMP est très amnésique au point que tous ses dirigeants font mine d’oublier que ce sont eux qui dirigent l’Europe depuis 10 ans.

Or, l’Europe de  leur mentor de l’ombre, Sarkozy, c’est donc une concurrence à outrance, pas de règles sur le détachement des travailleurs. C’est l’Europe du poulet au chlore et de la viande de cheval dans les assiettes.

Bien sûr il faut arrêter de légiférer à tout va et se concentrer sur quelques priorités. C’est ce que nous demandons. Mais nous, nous voulons une Europe qui protège, une Europe qui garantit notre modèle social et notre sécurité, y compris sanitaire et alimentaire. Pas une Europe ultra-libérale qui détruit les protections.

Il faut enlever des compétences à la Commission pour qu’elle ne soit plus chargée que des « sanctions » ? Voilà le vrai visage de l’Europe selon Sarkozy. Celle qu’il a toujours voulue et qu’il a poussé avec la crise et l’austérité. L’Europe des sanctions. L’Europe de la mise au pas des Etats.

Le choix de DIMANCHE 25 est maintenant clair :

Si la droite gagne, ce sera encore plus d’austérité, de concurrence déloyale, de dérégulations. Ce sera une Europe dont le principal objet sera des sanctions.

Sinon, on peut faire le choix d’une Europe de progrès, de solidarité, de cohésion ; une Europe qui se recentre sur les vraies priorités que sont la croissance et l’emploi ; une Europe qui protège et qui redonne de la force à tous les pays.


Retour à La Une de Logo Paperblog

A propos de l’auteur


Ps76 782 partages Voir son profil
Voir son blog

l'auteur n'a pas encore renseigné son compte l'auteur n'a pas encore renseigné son compte