source : 985sports.ca
Daniel Brière connaît bien Thomas Vanek. Lui qui l'avait hébergé à ses débuts chez les Sabres de Buffalo n'est pas inquiet du rendement de son coéquipier.
Interrogé sur le sujet à son arrivée en sol new-yorkais mercredi, le joueur québécois sait que Vanek saura rebondir. Il suffit d'attendre le bon moment.
« Je ne suis pas inquiet pour Thomas. C'est le genre de joueur qui peut à n'importe quel moment sortir de sa torpeur et faire mal à l'autre équipe. C'est ça Thomas Vanek. Avec tout le talent qu'il a, tu ne sais jamais quand ça va frapper. »
Brière a tenu à rappeler que les détracteurs de Vanek tenaient le même discours lors de la série contre les Bruins. Il se dit confiant de voir l’Autrichien s’inscrire au pointage.
« On parlait de lui en début de série contre Boston, que ça n’allait pas trop bien et dans un match il en a scoré deux. Il n’y a pas de doutes dans son esprit. Ça prend juste un shift pour tout changer. »
Percer le filet de Lundvquist
Si Vanek compte contribuer au succès du Canadien en marquant quelques points, il faudra avant tout déjouer l’un des meilleurs gardiens de la ligue présentement, Henrik Lundvquist.
Daniel Brière croit qu’il faut surtout continuer à lancer et installer un trafic devant la cage du portier des Rangers.
« On a fait du bon travail au dernier match. On se dit qu’il ne pourra pas continuer comme ça. Il faut trouver une façon de sortir de cette zone-là. On a de petites idées, mais c’est sûr qu’on ne va pas en parler publiquement. » a-t-il avoué le sourire aux lèvres.
L’autre arme qui permettrait au Tricolore de s’inscrire dans cette série repose sur les épaules du jeune gardien Dustin Tokarski.
En bon vétéran, le numéro 48 croit que Tokarski devra profiter de son expérience au Madison Square Garden et de s’amuser.
« Tout ce que je suggère à Dustin, c’est d’en profiter au maximum. N’aie pas de regret une fois que c’est terminé. Il arrivera ce qu’il arrivera. J’ai été bien impressionné par son travail (au match no2). Il n’avait pas l’air d’un gars qui avait peur d’être là.»