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Pourquoi je ne suis plus tres copine avec les huiles solaires

Publié le 31 mars 2014 par (dé)maquillages @demaquillages
Plusieurs fois sur ce blog j'ai clamé mon amour pour les huiles solaires avec un indice de protection. La première fois, c'était pour celle de L'Oréal Paris qui a le premier à dégainer sa formule il y a 4-5 ans.

J'aime toujours ces huiles mais sous certaines conditions. Car je ne les avais testées qu'en France, en m'exposant moyennement au soleil, ou à Bali, en randonné avec juste certaines parties du corps dévoilées et pas mal de nuages dans le ciel. Et quand vous êtes sur une plage des Caraïbes au début de vos vacances, la peau encore blanche, que le soleil tape fort et que vous transpirez parce qu'il fait chaud, c'est une autre histoire. Une histoire malheureuse qui m'est arrivée avec le nouveau Spray Solaire Huile Embellissante SPF30 de Clarins.
POURQUOI JE NE SUIS PLUS TRES COPINE AVEC LES HUILES SOLAIRES (sur la plage abandonnéééééé....)
J'en avais appliqué consciencieusement sur l'ensemble du corps avant d'aller me dorer la pilule en fin de matinée sur une playa de l'este, plage proche de La Havane. J'en ai réappliqué une fois, sachant qu'on est resté un peu moins d'une heure et demie et qu'on ne s'est pas baigné. Et j'ai eu de beaux coups de soleil sur le dos. Vraiment intenses. Pas douloureux mais bien rouges, un rouge qui a duré près d'une semaine ! Ce qui ne m'était jamais arrivé sous les Tropiques je crois. Pourquoi ??
(moi qui vous donne des leçons sur les méfaits d'excès d'UVA/UVB sur ce blog, c'était quand même un peu la honte...) J'ai réfléchi et je crois avoir trouvé la réponse, elle est toute simple : c'est une question galénique. C'est à dire, dans votre langage à vous de simples mortels, de texture. Un SPF 30 signifie que vous pouvez bronzer 30 fois plus longtemps sous cette protection avant d'avoir un coup de soleil que sans cette protection. Grosso modo, si vous mettez 10 minutes à avoir un coup de soleil sans protection, avec un SPF30 (IP30) vous devriez être tranquille environ 10*30 = 300 minutes = 5 heures. A condition de ne pas transpirer, de ne pas se baigner, de ne pas éliminer la protection en se frottant sur sa serviette ou sur le sable... Et surtout en appliquant 2 mg / cm² de peau - standards pour les tests en labo, ce qui correspond environ à 36 g de crème, soit près de 1/5è d'un flacon de crème solaire de 200 ml ou 6 bonnes cuillères à café pour un adulte de corpulence moyenne, ce que bien sûr PERSONNE ne fait. Spontanément, quand on applique une galénique crème, on en met plus que pour une galénique huile en spray. Si vous en doutez, faites l'exercice, vous verrez. Donc quand j'ai appliqué mon huile Clarins, j'ai du en mettre, je sais pas, 0,3 mg / cm² ? Alors que je suis plus habituée aux crèmes que je mets à, disons, 0.7 mg / cm² (je dis ça au pif, c'est pour rendre plus clair mon propos). Donc je me suis fais avoir. Et j'ai eu un gros coup de soleil. Sachant que le soleil des Caraïbes est par ailleurs nettement plus énergétique que celui du Sud de la France en été, et que j'ai fait la crêpe sur la plage - ce que je n'ai pas vraiment l'habitude de faire, je me suis en plus pris une double dose d'UVA et UVB, ce qui a contribué à accélérer l'intensité du coup de soleil Sachant aussi que la plage cubaine est vicieuse avec son soleil direct, la réflexion des rayons sur le sable et l'eau, et son petit vent presque frais trompeur qui vous fait croire que le soleil ne tape pas si fort que ça. 


Par ailleurs, la galénique huile qui est si agréable sous nos latitudes françaises en été devient un calvaire sous un climat chaud et humide. J'avoue que c'était une véritable corvée pour moi d'appliquer cette huile. Vraiment. Ça s'étale bien et vite, mais ça pénètre difficilement, ça reste en surface de la peau, le sable s'y colle, ça fait transpirer, on se sent poisseuse... Je n'ai pas eu cet inconvénient en piquant la brume lactée Biotherm de Teddy par exemple. Du coup je n'avais aucune envie d'appliquer mon huile, du coup peut-être que j'en ai mis moins fréquemment que ce que j'aurais dû, et du coup, le coup de soleil a été plus fort (ça fait 4 "coups" dans une seule phrase, qui dit mieux ?).
Ah et celles et ceux qui se disent qu'un SPF30 ce n'est pas assez pour une plage caribéenne, pour mémoire un SPF20 arrête 95% des UVB et un SPF50 98%, la différence de protection est donc presque anecdotique - sauf sur peaux ultra-sensibles, mais ok, ok, la prochaine fois je passerai sur du 50. Enfin, je passerai surtout sur une crème bien épaisse ;). 
Ah et je précise que je mettais quand même une crème SPF50 de SVR sur le visage, le décolleté et les épaules - j'aurais aussi dû l'appliquer sur les zones qui n'ont jamais trop pris le soleil chez moi, celles qui ont justement rougi : bas du dos, haut des cuisses, ventre.

En conclusion : tout d'abord je tiens à préciser que je n'ai absolument rien contre l'huile solaire Clarins, qui est probablement aussi bien que les autres, mais dans les conditions dans lesquelles je l'ai utilisée - plage, soleil direct et indirect, chaleur et humidité des Caraïbes, une protection par une CRÈME me semble mieux adaptée qu'une protection avec une huile de SPF équivalent. Tout simplement parce qu'on va spontanément appliquer une quantité de crème plus proche de la quantité testée en laboratoire que quand on applique de l'huile.

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