Il fut un temps ou je ne sortais plus sans réserver mon restaurant une semaine à l’avance, préparer ma tenue la veille, prévoir 3 solutions de garde pour les enfants (je sais, ça en demande de l’énergie), préparer le menu une semaine à l’avance, bref, une Bree Van de Kamp. On appellerait ça le syndrome des 30 ans (voir d’ailleurs cette réflexion sur le blog http://lafashionmama.com/2012/10/17/ce-qui-change-apres-30-ans-les-10-signes-qui-ne-trompent-pas/).
Anyway, aujourd’hui j’approche des 35 ans et je me rebelle un peu. J’apprécie à nouveau laisser la porte ouverte à d’autres fenêtres, me laisser guider par l’instinct du moment,…(soit le syndrôme du bobo qui a la -vaine-impression d’être libre).
Un côté "never apologize, never complain". Mwai.
La vérité, c’est que "gouverner, c’est prévoir" comme l’a dit notre pote Emile Girardin, ne fusse que pour la survie de tes enfants, préserver ta relation avec tes collègues et tes boss, enzovoort. Sauf pour le resto.
Le resto, on y revient, le réserver des jours à l’avance à des côtés profondément rabat-joie. Berk. C’est sooo prévisible.
Et là, si tu veux éviter (ou pas) de finir au snack durum du coin, à Bruxelles nous avons enfin la solution : elle s’appelle restolastminute.
Comme son nom l’indique évidemment, il s’agit d’un site où les people à l’arrache peuvent se trouver une table sympa sans épuiser leur forfait voyelles et téléphone à sonner tous les restos de la ville.
Testé et approuvé : sur la page d’accueil se trouvent tous les restos où restent encore quelques tables. Attention, pas le resto inconnu au bataillon ou aux assiettes douteuses : il y’a de grandes chances pour que ton resto favori t’ai gardé spécialement quelques places. Sisi, parce qu’ils te connaissent bien.
Le plus : tu te sens privilégié d’être aussi imprévisible (oh yeah), car en prime, tu as une réduc’ sur l’addition : de 15 à 30% environ selon les restos.
La résa se fait en ligne, un sms arrive sur ton téléphone, tu te pointes, enjoy.