Magazine
La saga Deezer a commencé lorsque Free a annoncé en août 2007 avoir signé avec Deezer, un site de streaming (lecture continue en ligne).
On a assisté à une belle pirouette marketing consistant à faire croire que l'offre du FAI était équivalente à celle de Neuf Cégétel (alors que cette dernière propose du
téléchargement).
Puis vint l'épisode où Universal a dénoncé l'exploitation de son catalogue.
He oui, si des accords ont été trouvés avec la SACEM, il n'en va pas de même avec les bénéficiaires des "droits voisins".
Bref, Deezer s'est présenté comme LE site révolutionnaire (alors que ce type d'offre existait déjà) et soit-disant légal (alors que les maisons de disque n'avaient signé aucun accord). Une
supercherie qui n'a pas empêché le site de séduire les journalistes.
Et aujourd'hui revirement de situation.
Après Sony BMG c'est au tour d'Universal de signer avec Deezer pour permettre la diffusion d'1 million de titres de son catalogue (les meilleurs ?).
En même temps, les majors ont-elles vraiment le choix ?
Après avoir chacune violemment bataillé contre les sites de téléchargement, puis rechignié à proposer leurs titres en téléchargement légal (de peur qu'ils n'apparaissent sur les sites de peer to
peer), imposé les DRM...les majors s'ouvrent petit à petit à de nouveaux modèles de distribution, à raison.
Bon, je sais je ne devrais pas faire ma bougon comme ça, mais une relation qui démarre dans le mensonge (ou la duperie), je ne trouve pas que cela présage le mieux pour la suite...
Et un modèle gratuit basé uniquement sur la pub ne peut à mon sens pas perdurer, surtout si la récession qui frappe en ce moment aux Etats-Unis s'expatrie par chez nous. Comme chacun sait en
période de vache maigre les pôles dans lesquels on tranche en premier ce sont la com' et la pub ! He ouais...
Suis comme ça, de mauvaise humeur suis méchante (gniark), faut pas m'en vouloir (en plus mon petit frère il utilise Deezer).