Au début je voulais écrire un article de fond super détaillé sur le « Protocole Cheveux » (gros dossier) de mon épouse depuis 4 ans, comment elle utilise nos savons et d’autres matières premières, genre Aloé-véra, karité, huiles, dans ses routines quotidiennes. Comment en se débarrassant de ses shampooing liquides, elle avait réussi à retrouver ses cheveux d’enfant (Avant la mini-vague de ses 15 ans bien-sûr). Comment tous les jours, elle me faisait part de ses découvertes et de ses avancées.
Comment tu trouves mes cheveux aujourd’hui ?
Est certainement une des phrases que j’ai le plus entendu en 2011, 2012, 2013 et début 2014 par exemple.
Je ne puis d’ailleurs m’empêcher d’avoir une pensée émue pour tous ceux qui dans ces années « moutonesques » (80-90) ont succombé à la mode de la mini-vague, de la permanente ondulatoire et de la grosse boucle anglaise. F…. Même mon père, ultime figure et dernier bastion d’une virilité à forte pilosité à un jour offert son altière tête aux désirs d’un ami coiffeur aussi prompt à rendre mon père « métro-sexuel » avec une coupe à la « Meg Ryan » 25 ans avant même que le terme n’existe, qu’à porter des pantalons de « Tergal » beige à poutre apparente !
Honte à toi, Paul (il se reconnaîtra) d’avoir transformé mon géniteur en pâtre Grec !
On ne se rend pas assez compte de l’importance de nos cheveux dans nos vies, jusqu’à se qu’on les perde ou qu’on nous les vole…
Me confiait encore Fabien Barthez dans le dernier rêve ou j’arborais fièrement une coupe à la « Ha-Ha » (chanteurs à mèche et brushing des années 90).
Puis, par flemme, je me suis dit qu’il valait mieux que je lui colle la pression (à mon épouse) en lui demandant de raconter elle même son expérience et de vous montrer ses cheveux soyeux comme la soie !
Je dédicace aussi le titre de cet article qui n’en est pas vraiment un à tout mes amis coiffeur et à leurs coté « Créa’tiff » qui ne cessera jamais de me surprendre, sauf toi Yves (tu te reconnaitras aussi) qui à su repousser les limites du brain-storming capillaire en appellant ton salon de coiffure de ton propre nom. Chose qui n’a jamais été faite auparavant, a part Alexandre, J.L David , J. Dessange, J-l Maniatis… Aie, mince ! En fait je me rends compte que vous n’avez que deux options possibles, soit le salon éponyme, soit le jeu de mot l’hair…
Oh! que je vous comprends et que je vous pardonne cet humour « plumi’tiff » cédant moi même trop facilement aux sirènes de l’Almanach Vermot. (Almanach Vermot : haut lieu de la blague Carambar pour les plus vieux.)
Sabine, la balle est dans ton camp…