Nous avons assisté à la renaissance d'unth théâtre (voir article précédent) ; mais un théâtre n'existe que par les pièces qu'on y joue...
Et justement, nous avons assisté jeudi 15 mai, dans la grande salle, à la toute première pièce jouée dans ce nouvel espace :
Ali Baba, adapté en français par le palestinien Elias Sanbar, et monté par la metteuse en scène Macha Makeïeff, co-fondatrice des Deschiens, et actuellement directrice de la Criée de Marseille...
Ce fut un beau spectacle, mêlant l'Orient traditionnel des Mille et Une Nuits à des images du Marseille d'aujourd'hui (le port de la Joliette, les hordes de touristes se faisant prendre au bonneteau...), la vidéo, la musique, la danse et l'acrobatie - une mention particulière pour les trois brigands, extraordinaires sauteurs...
L'on a ri, l'on a souri, l'on a aimé cette fable toute simple sur le pouvoir de l'argent, et la naïveté du pauvre Ali Baba, qui, tel le cordonnier de La Fontaine, se retrouve à la fin très riche, mais sans femme, sans frère, sans fils, sans ami, et surtout sans la belle insouciance de son ancienne liberté...
Atmen Kelif, dans le rôle d'Ali Baba