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compte rendu de la réunion SFEN/CNAM sur la R&D des déchets nucléaires du 21/05/2014

Publié le 21 mai 2014 par 000111aaa

Le problème des  gestions des divers types de déchets nucléaires  et des études de recherche et développement  nous  a été brillamment exposé  par BERNARD BOULIS  ,directeur des programmes Aval du cycle au  CEA  et par FREDERIC PLAS ,directeur R&D de l  ANDRA ….. Ce que j’en donne ICI comme ressenti est personnel et je ne demande a personne  de me suivre…….Dans un contexte  politique difficile   , vu  l’opposition écologique freinant des quatre fers   pour un arrêt immédiat du nucléaire  , il reste cependant nécessaire  de penser à stocker le plus intelligemment possible  ce qui résulte  du nucléaire passé et récent …..S ‘OPPOSER  A TOUTE FORME DE TYPE DE STOCKAGE  ,  et  en particulier aux  formes de stockage géologique  profond  est irrationnel , compte tenu de tout ce qui est actuellement déjà en en cours et à traiter  dans les piscines  de refroidissement …  Les orateurs ont exposé  avec brio les solutions  que CEA et ANDRA  étudient ou perfectionnent .  Mais hélas  même lorsqu’ on se restreint  a des études  prototypes et de recherche il y a des oppositions  sociétales véhémentes !!……. Lorsque la Commission nationale du débat public (CNDP)  a dressé le bilan de l’opération réalisée de mai à décembre 2013 sur le projet de stockage géologique des déchets radioactifs, issus des combustibles nucléaires, à Bure, en Meuse et Haute-Marne.( projet CIGEO ) les réunions publiques ont du  être annulées,  devant la détermination de manifestants  par cris et interruptions …..

Des débats contradictoires sur Internet et une «Conférence de citoyens» choisis par un institut de sondage ont cependant eu lieu. Le site web du débat a reçu de très nombreuses  visites…

L’opposition au projet s’est exprimée tant sur le principe même du stockage géologique,  que sur ses conditions techniques, ses risques, son financement, sa gouvernance et sa légitimité éthique. Le sentiment «d’inquiétude et de défiance vis-à-vis du maître d’ouvrage comme du système de contrôle»,  dépasserait  semble-t-il  selon les écologistes  pur cru  les oppositions de principe. A l’inverse la majorité des élus locaux, des milieux économiques ou des syndicats plaident pour le projet. Le compte-rendu du débat expose ces différentes opinions, ce qui est l'objectif d'un "débat public" .. L’idée d’une étape «pilote» —  à froid, puis avec des déchets radioactifs — avant autorisation finale par la loi pourrait être le résultat majeur de cette opération participative ….

 L’ancien président de l’Autorité de sûreté nucléaire (ASN), André-Claude Lacoste, a  fait remarquer que ce projet découlait «d’un processus de décision enclenché il y a trente ans et marqué par deux lois, celle de 1991 et celle de 2006». D’où un avis de l’ASN, en 2006, assez tranché qui  note que la séparation et la transmutation des radioéléments à longue durée de vie semblent impossibles avant des décennies,  d’autant que  le lancement du démonstrateur surgénérateur ASTRID  a échelle 1 est retardé . Les entreposages en surface resteront provisoires par nature mais seront-ils suffisants  si les  REP SONT PROLONGES JUSQUA 60 ANS  et  si les projets  de la  génération 4 ( les successeurs d’Astrid) tardent à s’édifier  ……. ?   Le stockage géologique réversible durant la durée de l’exploitation  pourrait alors accéder  au statut de «solution de référence». Un avis  qui semble suivi par les parlementaires….

Une démarche précautionneuse et des recherches complémentaires avant l’introduction des déchets, pourrait bien rencontrer l’assentiment de l’Institut de radioprotection et de sûreté nucléaire. On  préfère des autorisations provisoires, (sous réserve du succès des premières installations de déchets et d’expériences sur les ­scellements définitifs), à un blanc-seing donné  pour cent ans dès le ­creusement des galeries d’accès au sous-sol d’argile.

Le lancement du projet ASTRID à MARCOULE  ennuie beaucoup les écologistes   car d’une part  c’est un surgénérateur au sodium  et surtout il apporte une solution en permettant d’éliminer plutonium et  de brûler les  actinides …  donc on remue ciel et terre pour le traîner dans la boue ..Selon le Yomiori Shimbun, la France qui a fermé PHENIX  a demandé au Japon de relancer le  surgénérateur de Monju afin de pouvoir y tester les combustibles d’Astrid, …. Pauvre  France ……


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