Le problème des gestions des divers types de déchets nucléaires et des études de recherche et développement nous a été brillamment exposé par BERNARD BOULIS ,directeur des programmes Aval du cycle au CEA et par FREDERIC PLAS ,directeur R&D de l ANDRA ….. Ce que j’en donne ICI comme ressenti est personnel et je ne demande a personne de me suivre…….Dans un contexte politique difficile , vu l’opposition écologique freinant des quatre fers pour un arrêt immédiat du nucléaire , il reste cependant nécessaire de penser à stocker le plus intelligemment possible ce qui résulte du nucléaire passé et récent …..S ‘OPPOSER A TOUTE FORME DE TYPE DE STOCKAGE , et en particulier aux formes de stockage géologique profond est irrationnel , compte tenu de tout ce qui est actuellement déjà en en cours et à traiter dans les piscines de refroidissement … Les orateurs ont exposé avec brio les solutions que CEA et ANDRA étudient ou perfectionnent . Mais hélas même lorsqu’ on se restreint a des études prototypes et de recherche il y a des oppositions sociétales véhémentes !!……. Lorsque la Commission nationale du débat public (CNDP) a dressé le bilan de l’opération réalisée de mai à décembre 2013 sur le projet de stockage géologique des déchets radioactifs, issus des combustibles nucléaires, à Bure, en Meuse et Haute-Marne.( projet CIGEO ) les réunions publiques ont du être annulées, devant la détermination de manifestants par cris et interruptions …..
Des débats contradictoires sur Internet et une «Conférence de citoyens» choisis par un institut de sondage ont cependant eu lieu. Le site web du débat a reçu de très nombreuses visites…
L’opposition au projet s’est exprimée tant sur le principe même du stockage géologique, que sur ses conditions techniques, ses risques, son financement, sa gouvernance et sa légitimité éthique. Le sentiment «d’inquiétude et de défiance vis-à-vis du maître d’ouvrage comme du système de contrôle», dépasserait semble-t-il selon les écologistes pur cru les oppositions de principe. A l’inverse la majorité des élus locaux, des milieux économiques ou des syndicats plaident pour le projet. Le compte-rendu du débat expose ces différentes opinions, ce qui est l'objectif d'un "débat public" .. L’idée d’une étape «pilote» — à froid, puis avec des déchets radioactifs — avant autorisation finale par la loi pourrait être le résultat majeur de cette opération participative ….
L’ancien président de l’Autorité de sûreté nucléaire (ASN), André-Claude Lacoste, a fait remarquer que ce projet découlait «d’un processus de décision enclenché il y a trente ans et marqué par deux lois, celle de 1991 et celle de 2006». D’où un avis de l’ASN, en 2006, assez tranché qui note que la séparation et la transmutation des radioéléments à longue durée de vie semblent impossibles avant des décennies, d’autant que le lancement du démonstrateur surgénérateur ASTRID a échelle 1 est retardé . Les entreposages en surface resteront provisoires par nature mais seront-ils suffisants si les REP SONT PROLONGES JUSQUA 60 ANS et si les projets de la génération 4 ( les successeurs d’Astrid) tardent à s’édifier ……. ? Le stockage géologique réversible durant la durée de l’exploitation pourrait alors accéder au statut de «solution de référence». Un avis qui semble suivi par les parlementaires….
Une démarche précautionneuse et des recherches complémentaires avant l’introduction des déchets, pourrait bien rencontrer l’assentiment de l’Institut de radioprotection et de sûreté nucléaire. On préfère des autorisations provisoires, (sous réserve du succès des premières installations de déchets et d’expériences sur les scellements définitifs), à un blanc-seing donné pour cent ans dès le creusement des galeries d’accès au sous-sol d’argile.
Le lancement du projet ASTRID à MARCOULE ennuie beaucoup les écologistes car d’une part c’est un surgénérateur au sodium et surtout il apporte une solution en permettant d’éliminer plutonium et de brûler les actinides … donc on remue ciel et terre pour le traîner dans la boue ..Selon le Yomiori Shimbun, la France qui a fermé PHENIX a demandé au Japon de relancer le surgénérateur de Monju afin de pouvoir y tester les combustibles d’Astrid, …. Pauvre France ……