C’est un récit plein d’humour et de poésie que le grand auteur finlandais Arto Paasilinna nous livre dans ce quinzième roman.
Il nous emmène dans le monde des anges gardiens, recrutés, parmi les défunts méritants, pour veiller sur les humains. Dotés de grandes ailes qui facilitent leurs déplacements, ils s’introduisent dans les esprits pour favoriser les bonnes décisions, déclenchent ou arrêtent les tempêtes, orientent les amours…
Hélas, les humains gardent leur libre arbitre : certains, comme l’économiste et gestionnaire Aarho Korhonen, restent résolument sages ; d’autres sont animés par les passions humaines : l’argent, le désir, la jalousie, l’égoïsme, l’alcool de grains.
Ça fait donc beaucoup de travail pour leur ange gardien, surtout si, comme Ariel Auvinen, il est un peu maladroit.
Vous passerez donc un très bon moment , même si ce récit n’est pas aussi rabelaisien que les premiers Paasilinna, comme « Le lièvre de Vatanen », « Le fils du Dieu de l’orage », « Prisonniers du Paradis » etc.
Les mille et une gaffes de l’ange gardien Ariel Auvinen, roman de Arto Paasilinna, traduit par Anne Colin du Terrail, 212 p, 20,50 €.