C’est depuis 2012 que des spécialistes internationaux de l’astronomie ont annoncé cette tempête météorique. Il s’agit de Peter Jenniskens et Esko Lyytinen de la Nasa, et Jérémie Vaubaillon de l’Institut de mécanique céleste.
Ces hommes de science ont fait des calculs à partir desquels ils sont arrivés à l’évidence que les débris de la comète 209P/Linear, essaimés entre 1803 et 1924, entreront dans notre atmosphère exactement dans la nuit du 23 au 24 mai. Les chercheurs assurent qu’ils seront en grand nombre, ce qui permettra d’assister à une belle tempête météorique. Il faut toutefois indiquer que ces débris seront minuscules et que seuls les plus gros grains seront visibles.
Origine des étoiles filantes
Elles proviennent de comètes qui ont perdu une partie de leurs poussières, gaz et petits grains au moment de leur approche du soleil. Tous ces éléments forment ainsi des essaims dont la chute dans l’atmosphère entraine des fièvres météoritiques qui offrent aux terriens un beau spectacle dans le ciel.
Il faut noter que ces débris sont généralement inégaux et ont une densité variable.
Une tempête météorique … mais pas tant que ça !
D’autres scientifiques ont fait des analyses et ont confirmé les calculs de leurs confrères. Toutefois pour eux, il ne s’agit pas tellement d’une tempête météorique, mais plutôt d’un pic d’activité compris entre 100 et 400 météores par heure.
Alors qu’il faut au moins 1 000 météores par heure pour être dans un contexte de tempête météorique. De toutes les façons de 100 à 400 météores par heure, le pic est assez important pour que le spectacle soit de taille.
Une déferlante d’étoiles filantes qui n’est pas une première dans l’atmosphère
La pluie d’étoiles filantes attendue dans la nuit du 23 au 24 mai est loin d’être la première dans l’atmosphère. En effet, ce spectacle a lieu souvent à certaines dates, comme celui qu’on observe généralement autour du 12 ou 13 août, une pluie d’étoiles à mettre au compte des Perséides. D’autres essaims de météores se signalent à des périodes précises de l’année.
Ainsi parmi les étoiles filantes à ne pas manquer, on peut citer la sortie des Lyrides vers la fin avril, le passage des Léonides en novembre et celui des Géminides en décembre.
Position idéale pour l’observation
Il faut dire que lors d’une pluie d’étoiles filantes, l’activité peut être plus faible que prévu et l’observation peut être parfaite pour certains observateurs situés dans une région donnée du monde. Aux dires des experts, pour celle du 23 au 24 mai, les personnes se trouvant dans l’hémisphère nord auront droit à une visibilité plus nette pendant toute la nuit. Cela est dû au fait que l’essaim aura la Girafe pour radiante, une constellation qui est très proche du pôle Nord céleste.
De toutes les façons, il est nécessaire de trouver un site dégagé pour éviter la pollution lumineuse des villes afin de profiter d’une contemplation étoilée qui n’arrive pas tous les jours.
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