Photo-reportage signé Gregory Navarra.
Le Musée transformé en Grand Salon, le lieu intime des Nuits Bota accueille LDO (Long Distance Operators).
'Long Distance Operator' le titre de Dylan, version The Band?
Ecarquille les yeux, mon grand, operators with S.
Il s'agit du projet de Catherine Graindorge et d'Hugo
Race mis en chantier depuis belle lurette, mais la collaboration
Point n'est besoin de dresser un historique de la carrière de ces deux musiciens d'exception, mais pour le petit nombre d'entre vous ayant hiberné pendant de longues années dans des contrées où l'électricité n'existe pas, on veut bien citer quelques noms en commençant par cocorico, euh, sorry ...O Belgique, ô mère chérie, A toi nos cœurs, à toi nos bras ! A toi notre sang, ô Patrie, Nous le jurons tous, tu vivras ! ...
Miss Graindorge: Neven, Monsoon, Nox ... des collaborations pas débiles, Marc Huygens, John Parish, Thot, Ann Arbor, Noria...et tout récemment, Detroit.
Déjà un effort commun avec Hugo ( et un concert au Bota) qui, comme Marc Huygens, se retrouve crédité sur le premier album solo de la talentueuse violoniste.
Hugo Race: Nick Cave and the Bad Seeds - The Wreckery - Hugo Race and the True Spirit - Hugo Race and The Fatalists, Transfargo, Dirt Music... l'ombrageux australien est un habitué de nos scènes, il n'hésite d'ailleurs pas à se produire dans de petites salles, voire dans votre salon ( le lendemain du gig au Bota, Fred Cerise faisait jouer Hugo Race chez un particulier à Saint- Gilles).
Le duo est accompagné de Nico Mansy aux claviers ( A Split-Second) et de Joël Grignard (My TV is Dead, Monsoon) à la contrebasse.
Après seulement 3 ou 4 séances de répétition en commun, le quartet aura ravi l'assistance en proposant de longues plages instrumentales, aussi aventureuses que les péripéties d'un certain reporter flanqué d'un clebs nommé Milou et quelques titres chantés, aaah la crooning voice de Mister Race, dont 'The secret of us all', le titletrack de l'album solo de Catherine Graindorge et en rappel l'imparable ' Cry me a river', à faire pleurer de concert Joe Cocker et Viktor Lazlo!
Standing ovation cent fois méritée!