genre: horreur, gore, trash (interdit aux - 18 ans ou aux - 16 ans selon les pays)
Année: 2007
Durée: 1h25
l'histoire: Des centaines de vidéos sont découvertes dans une maison abandonnée. En les visionnant, on s’aperçoit qu’il s’agit des preuves laissés par un serial killer ayant filmé tous ses crimes, du simple meurtre à la pire des séances de torture…
La critique d'Alice In Oliver:
Depuis quelques années, le genre "documenteur" est de retour au cinéma, le but étant de jouer sur un aspect qui soit le plus réaliste possible, quitte même à jouer sur le côté " ce film s'inspire d'une histoire vraie". Force est de constater que le formule fonctionne à merveille.
Preuve en est avec le succès de la saga Paranormal Activity. Rassurez-vous, avec The Poughkeepsie Tapes, réalisé par John Erick Dowdle en 2007, il n'est pas question de fantômes moisis, puisque le scénario se concentre sur les activités d'un serial killer, et plus précisément sur ses séances de torture, filmées par la caméra du tueur.
En soi, le concept est loin d'être inintéressant à défaut d'être véritablement original puisque certains films, entre autres, Snuff 102 et Guinea Pig: Flesh of flowers and blood l'ont déjà fait. Reste à savoir comment ou plutôt de quelle façon The Poughkeepsie Tapes se démarque ou non de la concurrence. Pour l'anecdote, le film n'a pas connu une large diffusion aux États-Unis, et reste à ce jour inédit en DVD ou toute autre forme de distribution domestique.
Il n'y a pour l'instant aucun signe démontrant une volonté du distributeur de sortir ce film de ses cartons, et si le film fut, pendant un temps, disponible sur YouTube, il a rapidement été retiré à la suite d'une plainte des ayants droit.
Le film reste, à ce jour, totalement inédit en France, et ne peut se trouver de manière légale. Toutefois, concernant YouTube, le film est à nouveau disponible mais en version originale non sous-titrée. Au niveau du style, The Poughkeepie Tapes ressemble à un documentaire qui se veut être le plus réaliste possible. Attention, SPOILERS ! Des centaines de vidéos sont découvertes dans une maison abandonnée. En les visionnant, on s’aperçoit qu’il s’agit des preuves laissés par un serial killer ayant filmé tous ses crimes, du simple meurtre à la pire des séances de torture.
Certes, comme je l'ai déjà souligné, The Poughkeepsie Tapes n'est pas très connu puisque le film n'a pas bénéficié d'une grande distribution. Toutefois, le long-métrage de John Erick Dowdle commence à se tailler une petite réputation auprès des amateurs de films trashs.
Il faut dire aussi que les rares images disponibles sur le net sont particulièrement glauques et sinistres. Reste à savoir si The Poughkeepsie Tapes est bel et bien la claque annoncée. Que les choses soient claires: ce long-métrage gore et horrifique n'est qu'un pétard mouillé et une grosse arnarque.
Réalisé avec les moyens du bord, soit la totalité d'un SMIC albanais, le film doit composer avec un serial killer de pacotille qui se cache derrière un masque ridicule. Le seul problème, c'est que le long-métrage est lui-même victime de son propre concept, à savoir (encore une fois) le documenteur.
En résumé, on ne voit strictement rien, mais alors que dalle ! Il faudra se contenter de victimes qui hurlent ou d'un tueur de carnaval qui arrive sans crier gare. En gros, The Poughkeepsie Tapes n'est rien d'autre qu'une grosse arnarque.
Faute de séquences craspecs, il faudra se contenter d'interviews de profilers, d'enquêteurs, de proches de certaines victimes. Toutes ces interviews baladent le spectateur sur un territoire assez large des Etats-Unis. Le film se contente alors de relater une enquête peu passionnante, dont la seule question est: quelle est la véritable identité de ce tueur sordide ?
S'ensuit une vague réflexion sur la peine de mort. Mais au bout d'un moment, la question qui vient à l'esprit est: "Que cherche réellement à montrer le film ?" Mystère... En vérité, The Poughkeepsie Tapes n'est rien d'autre qu'un film amateur qui tente de jouer la carte du snuff sans jamais réussir à nous convaincre sur la durée, soit une heure et 25 minutes de néant absolu.
note: 0/20
Note naveteuse: 17/20