Critiques Séries : Reign. Saison 1. Episodes 21 et 22.

Publié le 20 mai 2014 par Delromainzika @cabreakingnews

Reign // Saison 1. Episodes 21 et 22. Long Live the King / Slaughter of Innocence.
SEASON FINALE


Un peu comme avec Royals il y a quelques épisodes de ça, je suis en transe musicalement devant Reign. En effet, à la fin de « Slaughter of Innocence » la série nous propose tout de même « Boat Song » de Woodkid. Casée au milieu d’un album que j’adore, cette chanson était parfaite pour le moment sur lequel elle est utilisée. Ces deux épisodes clôturent de façon assez solide une première saison pas mauvaise du tout. En effet, je suis heureux de voir comment Reign a évolué au fil des épisodes. Je me souviens encore des deux premiers épisodes, et surtout du pilote pas très bon. Mais rapidement, le ton de la série est devenu très intéressant, notamment car elle a intégré des romances passionnantes notamment un triangle amoureux qui aurait très bien pu durer plus longtemps (la fin de la saison en aurait peut-être eu bien besoin par moment), une grossesse qui n’aurait pas dû avoir lieu et qui va causer tout un tas de problèmes au royaume, sans compter sur l’aspect géopolitique ou encore sur ce côté thriller surnaturel dont seul Reign semble avoir le secret. Mais peu importe, les personnages sont bons, les intrigues plutôt bien ficelées pour la plupart alors que demander de plus ? Rien du tout sauf que cela continue dans ce sens là. Ces deux épisodes ne sont pas nécessairement aussi bons que d’autres précédents mais cette continuité et stabilité force le respect.
En tout cas, c’est tout ce que je pouvais attendre de la part de Reign à mon humble avis. Dans « Long Live the King », la série cherche donc à créer une ambiance de fin de saison. La série mélange donc tout ce qu’elle a pu mettre en place depuis le début de la saison dans cet épisode et si cela aurait pu être une véritable catastrophe, l’équilibre est bien trouvé et les scènes sont alors suffisamment bien orchestrées pour que l’on n’ait pas l’impression de tomber des nues. Le côté soap de la série fait que justement, elle peut passer du coq à l’âne d’un point de vue purement thématique sans que l’on ait l’impression que l’on passe d’un truc à un autre sans intérêt. C’était un épisode purement soap-esque d’ailleurs. C’est sûrement ça qui l’a sauvé du début à la fin. Mary et Catherine qui s’associent pour comploter dans le dos d’Henry par exemple c’est excellent. Surtout que ce n’est pas du tout le genre d’alliance que l’on aurait pu attendre de la part de Reign au début de la saison. Toute la partie sur Bash et The Darkness n’est clairement pas ce qui me passionne le plus dans cette série mais ce n’est pas pour autant un problème. Notamment car je trouve que Bash s’en sort pas trop mal quand il se concentre sur sa relation avec Kenna.
Une relation qu’il ne voulait pas nécessairement mais en laquelle il va commencer à trouver plus ou moins du réconfort. Il faut voir un minimum de bien là dedans tout de même. Le fait que Mary et Catherine s’associent pour empoisonner Henry était tout de même grandiose. Surtout que c’est très bien amené et que la série s’amuse à nous offrir quelque chose qui a tout du soap-opera duquel on n’a pas envie de décrocher si ce n’est sa main dans un paquet de chips. On ne peut que se délecter de ce qui se passe de toute façon. Et cela fonctionne tellement bien, surtout que Adelaide Kane et Megan Follows forment un duo parfait que cela soit ensemble (ou bien plus tôt cette année l’une contre l’autre en faces à faces très interposés). Et puis il y a Lola et Julien. Ca aussi c’est tout ce que l’on peut attendre de la part d’un soap. La révélation de Julien qui annonce qu’il est Remy qui a volé l’identité de son maître. D’ailleurs, cette révélation va avoir des conséquence sur le dernier épisode. Je ne m’y attendais pas du tout, surtout que bien que Lord Julien soit quelqu’un de sympathique au premier abord, il n’a jamais été aussi intéressant que depuis qu’il s’est révélé aux autres être un servant volant une identité. C’est sacrément gonflé tout de même. Mais je suis content qu’il ne soit pas The Darkness. Cela aurait été vraiment bête.
Cet épisode enchaine donc les scènes absurdes, les non-sens, les twists, etc. mais justement c’est encore une fois ce qui rend Reign aussi bonne à mon humble avis. Le dernier épisode de la saison 1 de Reign était lui aussi égal au précédent. « Slaughter of Innocence » est un peu une sorte d’amalgame de tout ce que cette série est et doit plus ou mois être. Cette série est difficile à définir de toute façon, notamment car en plus d’être une série semi-historique (notamment car tout n’est pas très vrai dans ce qu’elle raconte, sauf les très grandes lignes) c’est aussi un vrai soap. Mais dans ce soap il y a quelques éléments surnaturels. Si l’on aurait pu croire que c’était une volonté de la part de The CW d’attirer à la fois les téléspectateurs de ses soaps pour adolescents mais aussi ceux des séries fantastiques qu’elle diffuse, sans compter le côté château qui aurait pu donné l’impression que The CW avait ici son Game of Thrones attitré. Mais il n’en est rien. Si le mélange aurait pu être une catastrophe, il s’est avérée être bien plus réussi que l’on ne peut le penser. Je suis donc très heureux de la retrouver l’année prochaine pour de nouveaux épisodes. Elle va même me manquer cet épideo mine de rien.
Tout d’abord nous avons Lola et son enfant. Je dois avouer que c’était une très bonne idée que de la faire accoucher dans ce dernier épisode. Surtout que c’était mignon comme tout et puis cela permet d’ajouter d’autres enjeux à l’épisode. Le fait que Lord Julien ne soit pas Lord Julien va probablement changer la donne pour Lola là aussi, surtout que la fin de l’épisode était sacrément touchante. L’épisode n’oublie pas vraiment le côté soap et romancé de Reign. La série nous offre donc de la romance à gogo, sans que cela ne soit pâteux ou ennuyeux. C’est déjà une très bonne nouvelle à mon goût. Du point de vue de The Darkness, les choses ne sont pas suffisamment corsée, peut-être trop facile mais pas plus mauvaises pour autant. Cette intrigue s’achève donc dans le délire le plus total mais c’est Reign et je pense que l’on peut lui pardonner. L’intrigue était de toute façon déjà suffisamment délirante pour ne pas s’achever comme les autres. Tout cela nous emmène à Francis et Mary, les nouveaux roi et reine du royaume de … France. Oui, ils sont maintenant roi et reine de France en plus de l’Ecosse. Je ne connaissais pas l’histoire mais je dois avouer que je m’y attendais légèrement.
C’était prévisible, et encore plus après l’épisode précédent. Mais c’est une bonne manière de planter le décor de la seconde saison. La manière dont Mary se transforme en Reine dans la seconde partie de cet épisode était un très joli moment. Ensuite forcément que c’était le moment pour King Henry de mourir tranquillement. De toute façon, je pense que l’on était arrivé au bout de ce personnage et la série ne fait pas en sorte de trop en abuser. On peut donc la remercier pour ça. Je ne m’y attendais pas nécessairement. Le fait que Francis soit un meurtrier (puisque c’est lui qui a poignardé le roi) était là aussi un bon moment, inscrit dans une bonne dynamique soap-esque. Finalement, je n’ai pas de reproches à faire à ces deux épisodes si ce n’est qu’ils auraient pu être encore plus grandioses, plus impressionnants mais ce n’est peut-être ce qu’il faut attendre de la part de Reign. Après tout cette série n’a jamais été une série grandiose à proprement parler mais une série historico-soap-esque plutôt divertissante qu’autre chose.
Note : 7/10. En bref, une fin de saison réussie pour Reign.