#ArtMTL de la Sciene Faction au @EasternBlocMTL #sightandsound
Publié le 20 mai 2014 par Duc C. Nguyen
@duccnguyen
Cette année, sous la thématique « Science Faction », le festival Sight & Sound au Eastern Bloc explorera avec nous le monde de la science fiction les légalités marginales, le futurs en mutation, la déliquescence homme-machine, le cyborgisme radical…
Du 20 au 25 mai 2014, les festivaliers de l’édition 2014 auront l’occasion d’être les premiers à assister aux présentations de nombreuses œuvres. Voici 6 événements incontournables.
TURNTABLISM FOR THE HARD OF HEARING
ALLY MOBBS [JP]
20:00 – 23:00
École des médias – UQAM
Jouets-robots, recharges d’encre, tables tournantes, papiers, microphones, contrôleurs de jeux d’arcade, enregistrements, noix, boulons, écrous et séquences de codes sont tous réunis, tout autant d’objets qui sont utilisés et entièrement détournés de leurs fonctions habituelles pour créer un spectacle de sons et d’images très singulier. Ally Mobbs présente également, dans le cadre du festival, une installation,Turntablism for the hard of hearing: harmonic motion; les visuels et sons produits par la machine à dessin lors de cette installation seront également enregistrés, traités et mixés pour être incorporés à la performance. Et ainsi créer le spectacle d’un spectacle.
allymobbs.com
MONOCHROME LAYERING
CHRISTIAN FAUBEL [DE]
RALF SCHREIBER [DE]
TINA TONAGEL [DE]
20:00 – 23:00
École des médias – UQAM
Lors de cette performance, Christian Faubel, Tina Tonagel et Ralf Schreiber utiliseront des rétroprojecteurs conjointement à des objets cinétiques, des robots autonomes, des machines solaires, des synthétiseurs analogiques et d’autres instruments fabriqués afin de créer un flux d’images et de sons. Ces derniers sont produits en temps réel par les dispositifs sur la « scène » de verre des projecteurs, que ce soit des cordes vibrantes, des moteurs rotatifs, des bâtons en mouvement ou des formes pivotantes. En se déplaçant, ces objets font dévier la lumière pour projeter des ombres mobiles et un film abstrait sur l’écran. La bande sonore émerge ici et maintenant en amplifiant les sons discrets des mouvements du projecteur. L’ensemble évolue à partir du bruit et du crépitement des structures technoïdes et rythmiques. Comme la plupart des appareils sont autonomes ou semi-autonomes, l’ensemble devient un dialogue improvisé constant avec les machines.
rayvibration.org
PHONOTUBE
ARCÁNGEL CONSTANTINI [MX]
20:00 – 23:00
École des médias – UQAM
Phonotube, c’est une performance à base d’instruments lumineux hors du commun et de séquenceurs de son. Des tubes fluorescents et des rubans autocollants LED sont utilisés en guise de sources de lumière. Les tubes sont parcourus d’impressions offset de motifs qui tournent à différentes vitesses. Les oscillations de la lumière émises par ces motifs se traduisent en sons par le processus d’excitation de la lumière. Cela se produit au travers de circuits électroniques divers, tels que des préamplificateurs à photodiode et à photocellule, des relais de phototransistors ou des oscillateurs de tension. L’installation de Constantini s’inspire technologiquement du photophone d’Alexander Graham Bell et des expérimentations de cinéastes tels que Norman Maclaren qui ont travaillé le son optique du cinéma.
arc-data.net
FEEDBACK IMPROVISATION
YAN JUN [CN]
20:00 – 23:00
École des médias – UQAM
Yan Jun met en place un système complexe de retour d’information comprenant haut-parleurs à cônes, mixeurs, micros et un artiste en performance. L’espace, la position de l’artiste et les mouvements des spectateurs font également partie de cet ensemble. L’équilibre des relations entre artiste et micro, haut-parleurs et micro, haut-parleurs et micro contact, ainsi que le retour d’information sans saisie sont au cœur de cette performance. Toutes ces composantes s’influencent mutuellement. La composition est sensible et variable : parfois les sons semblent durs et perçants, parfois ils se font plus subtils et discrets. Elle dépend entièrement de l’espace, de l’artiste et de tout ce qui l’entoure. Les résultats – les sons et leurs interruptions – sont toujours un spectacle inattendu. La performance de Yan Jun est présentée en partenariat avec Minute Productions avec comme curateur Eric Mattson.
www.subjam.org
BIO-BOX
LESLIE GARCIA [MX]
20:00 – 23:00
École des médias – UQAM
Bio-Box est une interface qui utilise le principe de biofeedback pour rendre audible les communications entre des éléments vivants tels que mousses et algues. L’interface se présente en format hybride, à mi-chemin entre le laboratoire et l’acte en direct. La bio-box génère des microtensions à partir des réponses gestuelles provenant des interactions entre les corps vivants et les stimulateurs physiques tels que la lumière, la vibration et le toucher. La sonification de ces réponses électriques montre la grande sensibilité et la complexité des systèmes sensoriels de différentes plantes. Le matériel informatique comprend un système d’amplification opérationnel qui envoie des signaux analogiques à un microcontrôleur. Le logiciel de communication utilise des messages OSC entre OpenFrameworks et PureData.
lessnullvoid.cc
AKELARRE CYBORG 2.0
QUIMERA ROSA [ES/FR/AR]
TRANSNOISE [ES/GE/GR]
21:00 – 23:00
École des médias – UQAM
AKLR 2.0 est un projet de recherche et de performance audiovisuelle qui a pour but de développer un cyborg « akelarre » vivant. La performance étudie le potentiel de la sorcellerie à une époque « biopower ». Une science-fiction où les plantes chantent, les corps mutent et les machines font l’amour. Les assemblées de sorcières (akelarres) donnent lieu à un ensemble de pratiques et de manipulations de symboles, de corps, d’objets, de signes et d’environnements menant à une modification des mondes. L’akelarre n’est pas une démonstration de ce que les sorcières sont, ni un endroit où les participants font semblant d’être des sorcières : l’akelarre est sorcière en devenir. Lors de la performance, Quimera Rosa & Transnoisedéveloppent un cyborg avec des prothèses et technologies diverses. En prenant des identités hybrides, les artistes tentent de fuir une liste infinie de dichotomies: naturel/artificiel, machine/humain, femme/homme, homo/hétéro, vie/art, science/pré-technologie, etc. AKLR 2.0 est une étude audiovisuelle de relations alternatives entre les humains, les plantes et les machines, ainsi qu’entre les corps, les prothèses et les données. Les sons sont générés par des capteurs sensoriels, des microcontacts et des synthétiseurs faits à la main qui révèlent l’inaudible du corps et des plantes.
akelarrecyborg.tumblr.com