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Mais qu’est-il arrivé à Khatia Buniatishvili ? C’est par hasard que nous découvrons dans les sorties l’album Motherland de la belle pianiste d’origine géorgienne. Couverture d’album qui fait penser à Emilie Simon. Visage opalin, yeux fermés, papillons et fleurs, le tout avec un filtre aux tendances légèrement sépia qui donne à la couverture des allures de photos rétro. Séduisant. Titre d’album anglophone et thématique qui attise la curiosité. Très loin des albums Chopin et Liszt, en qu0i consiste cet enregistrement ?
Nous fonçons sur le site de l’artiste. On y découvre une vidéo promotionnelle presque sobre excepté le fait que le piano soit installé au milieu d’une forêt, tout simplement. Mais passons, il s’agit d’un détail.
Motherland donc, la patrie. Khatia Buniatishvili signe un album intimiste, dédié à sa mère, un enregistrement en forme de journal intime, avec une multitude de compositeurs. Debussy, Dvorak, Pärt, Brahms, Ligeti, Haendel, Chopin… On ne peut s’empêcher de chercher la comparaison avec Autograph d’Alexandre Tharaud. Mais ici on est encore plus dans une ambiance personnelle. Les choix semblent être faits pour dépeindre la personnalité profonde de Khatia Buniatishvili.
Et que découvre-t-on à l’écoute ? Un enregistrement délicat. On a envie de chuchoter, de fermer les yeux quelques instants. C’est un cliché, mais le temps s’arrête. Tout est doux, précieux. Le choix de pistes est harmonieux On passe du Clair de Lune de Debussy aux Saisons de Tchaïkovski puis à une Etude de Chopin. La chaleur de l’été ne nous fait plus peur.
Il nous est arrivé de critiquer les derniers enregistrements de Khatia Buniatishvili mais là, force est de reconnaître que l’élégance de Motherland en fait un album à part grâce à l’’univers qu’il propose et la fraîcheur qui se dégage de l’ensemble.
Un grand bravo pour cet album très réussi.
Le dernier coup de cœur pour un album ? Souvenez-vous
Jeu de briques
Snake
Pacman
Bubble