Les journées se suivent mais ne se ressemblent pas toujours à Cannes. Hier, il pleuvait ! Ça change tout !
Mais ce n’est pas vraiment cet élément météorologique qui aura modifié ma perception mais plutôt le fait d’avoir joué au technicien pour le compte d’un grand média. En panne de caméra, j’ai été aider un ami journaliste pour capturer en vidéo les 3 interviews qu’il devait réalisé : Patrick Bruel, Jacqueline Bisset et Sophie Marceau.
Se retrouver dans la peau du technicien et non plus du journaliste a une étrange saveur : celle d’être moins important que l’autre. Et pourtant, c’est bien sur les épaules du cameraman que pose toute la responsabilité de la qualité des images et du son.
Un rôle donc que j’ai endosser avec une pointe de sueur… jusqu’au moment où est venue Sophie Marceau.
Il m’a fallu lui installer son micro. Je me suis approché d’elle, l’ai posé sur son petit gilet mais cela ne donnait pas très bien. Elle m’a proposé de l’accrocher directement sur sa robe. Me voici en train de chipoter à son décolleté pour faire tenir le micro et cacher le cable.
Je me suis dit que le boulot de technicien n’était, finalement, pas trop difficile !
En rentrant chez moi après cette expérience, je me suis retrouvé nez-à-nez avec Eva Longoria qui sortait de chez Gérard Darel. On ne sait toujours pas ce qu’elle y a acheté car la boutique n’a rien voulu nous révéler mais nous avons les images de la cohue lors de sa sortie. Pas facile de faire du shopping à Cannes lorsqu’on est une vedette.
Enfin, je vous invite à découvrir quelques images du cocktail belge, de la rencontre avec la présidente du Jury de la compétition officielle, Jane Campion, à l’occasion de la sortie du livre Jane Campion by Jane Campion édité par les cahiers du cinéma.
La soirée se terminera en compagnie de la jeune réalisatrice tunisienne, Kaouther Ben Hania, venue présenter son premier long métrage dans la sélection ACId : Le Challat de Tunis. Un film politique qui parle d’un fait divers qui s’est déroulé en 2003. Un homme sur une moto, une lame de rasoir à la main, balafre les plus belles paires de fesses des femmes qui arpentent les trottoirs de Tunis. On l’appelle le Challat, la lame. Après la révolution, l’obstination de Kaouther a mené l’enquête pour élucider ce mystère.