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L’irrésistible attrait du rabais

Publié le 20 mai 2014 par Cecile Berthelon @walinette

Et allons-y pour le mardi confession, dans la série “J’suis malade mais je me soigne”*

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Ouaip, jeudi dernier je me suis fait des ventes presse. En pleine désintox-crise de minimalisme, j’ai tendu le bâton pour me faire battre. Je m’étais dit “je suis forte, c’est un test”. Moui. Alors forcément au vu de la photo vous n’allez pas me croire, mais je ne m’en suis pas trop mal tirée. J’allais chez Dreyfuss avec une envie de pois en élaphe (changer de Jojo et un nouveau cabas en tissu) : j’ai reposé un Raoul mignonnet et un Richard qui aurait fait un parfait sac de week end, j’ai REPOSE. Par contre, la pochette, elle, n’était pas prévue. Rien chez Ba&sh, queud. Et à peine un petit top en soie et un débardeur chez Surface to Air. Alors ça fait peut être un peu beaucoup de pois tout ça, l’avenir nous le diras (déjà qu’en plus j’en ai mis sur Gahan.. mais c’est du poil, c’est pas pareil)

Je vais de moins en moins aux ventes presse. Quand je suis revenue d’expat et que j’ai découvert tout ça, il y a 6-7ans, j’étais accro. Le souffle qui s’accélère à l’ouverture des portes, l’excitation des bonnes affaires, le stress de se faire piquer sa target. Bref, l’addict dont rétrospectivement je ne suis pas bien fière.
Maintenant cela m’amuse. Je fais Isabel Marant, parfois Dreyfuss, une ou deux autres. J’ai ma petite liste comme pour les soldes, en restant open et surtout avec l’envie de passer un bon moment. Parce qu’on est souvent assez loin finalement de l’image des harpies se bagarrant pour un bout de chiffon. On fait connaissance, on parle à de parfaites inconnues, forcément on se retrouve toutes en slip les unes à côté des autres à un moment donné. On hésite, on ressort tout durant la queue à la caisse, on réessaie, on demande l’avis des filles devant et derrière nous. C’est souvent bienveillant, bref, j’adore observer tout cela ** Avec un peu de chance on tombe sur une copine et on enchaine sur un dej.

Par contre, je me tiens à la loi du “ONE IN => ONE OUT”, ceci a donc atterri sur mon vide-dressing :

OUT

* un jour j’arrêterai avec les titres de films franchouillards, un jour

** et j’y croise souvent des lectrices d’ailleurs

PS : ah mais par contre, je compense en shoppant pour les autres. C’est l’avantage du gros tri entamé le mois dernier, je sais DE SUITE ce qu’il manque, notamment chez mon cher et tendre qui a développé une allergie totale au shopping en boutique en même temps que des exigences de qualité/coupe de plus en plus hautes. Il avait besoin d’un 3/4 type imper à mettre par dessus un costume, ses chelsea boots de cet hiver étaient flinguées et il commence à saturer des chemises Uniqlo, correctes certes, mais à la coupe/tissus totalement quelconque.

STA

Il restait genre un seul exemplaire et pile dans sa taille. Je lui ai fait la surprise et vous savez quoi ? Carton plein chez Surface to Air*** donc, 1/5ème du prix boutique pour la collection actuelle.

*** à part IM et JD, la plupart sont ouvertes à tous, Marie les répertorie très bien chaque saison.


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