The Americans // Saison 2. Episode 12. Operation Chronicle.
« One day it’s coming »
Vous n’avez jamais regardé un épisode de The Americans ? Laissez moi vous dire une chose : The Americans fait partie de mes séries préférées de la saison avec
The Good Wife et Person of Interest. Cela vous donne envie de la découvrir ? Certainement. En tout cas, je ne vais pas m’arrêter de vous dire à quel point cette
série est tout simplement l’une des meilleures choses qu’il y ait actuellement à la télévision américaine. Au début, lors de la première saison, la série pouvait très bien ne pas payer de mine et
pourtant, elle est devenue au fil des épisodes une série époustouflante, gérant ses personnages au diapason et surtout son univers. Car l’univers se déroulant dans les années 80, il y a à la fois
besoin d’être raccord avec les années mais aussi avec l’époque et les conditions de cette époque. Ce n’est pas facile de représenter la Guerre Froide était donné que c’était une guerre qui
n’était pas vraiment là, qui dormait plutôt. C’était une guerre de l’espionnage avant tout, celui qui serait le premier avant l’autre à faire tel ou tel chose. Petit à petit, The
Americans a se construire tout ça avec au centre quelque chose de très familial : la famille de Philip et Elizabeth. Je dois avouer que ce couple est l’une des plus belles choses qu’il y
ait actuellement à la télévision américaine.
Peu importe de quel bord on peut être (pro russe ou pro américain), la série ne cherche pas vraiment à faire de distinction et part du principe que ce genre de choses peuvent aussi bien arriver
sur le territoire américain que sur le territoire russe. La relation entre Phil et Liz a évolué au fil des épisodes, devant de plus en plus complice. Notamment à cause de leurs enfants pour qui
ils portent énormément d’amour et ont peur. Ils ont raison d’avoir peur et cette petite phrase de Liz à l’issue de l’épisode que j’ai cité plus haut aurait pu être anodine mais il n’en est rien.
Bien au contraire, elle ne l’est pas du tout. Tout simplement car The Americans prépare déjà le fait que Phil et Liz vont un jour finir par être découvert. Un jour ou l’autre la
vie de cette famille va basculer et pas dans le bon sens. Les enfants vont alors découvrir qui sont réellement leurs parents, trahissant à leurs yeux leur pays (puisqu’ils sont nés aux Etats-Unis
et qu’ils partagent la culture américaine). C’est fascinant car finalement, petit à petit tout commence à évoluer. Paige de son côté est toujours curieuse et The Americans
démontre sa curiosité lors d’une scène où elle va décrocher le téléphone afin d’écouter ses parents discuter de leurs plans actuels.
La manière dont notre couple Jennings est en train de planifier la future vie de Jared (en Australie ?) était une bonne idée. Je trouve que c’est vraiment très bien construit et l’épisode permet
aussi de donner l’occasion à Liz d’avoir un vrai rôle de mère. Car le rôle qu’elle a pour Jared dans cet épisode est un peu le rôle d’une mère qui tente de protéger son enfant, prenant le soin de
lui faire changer d’habits, de jeter son sac à dos (qui contient un traceur laissé par Larrick) et en l’envoyant dans un train pour New York. Larrick pourrait bien être un atout dans le dernier
épisode de la saison et surtout être l’un des points de chute de la famille Jennings. On verra bien ce que la série veut bien nous réserver par la suite et j’ai hâte. Surtout que tout cela
fonctionne une fois de plus avec beaucoup de fluidité. Durant tout l’épisode j’étais comme happé par ce que je pouvais voir. J’ai même été touché par moment par les personnages. C’est une vraie
explosif de saveurs cette série mine de rien. Je ne pouvais pas demander mieux de sa part de toute façon. Jared est donc un parallèle très intelligent pour les Jennings afin qu’ils prennent
conscience du fait que cela leur arrivait à eux aussi un jour, qu’adviendrait-il de leurs enfants ? Paige serait forte, car elle l’a toujours été mais Henry. Henry ne serait peut-être pas aussi
fort que sa soeur.
Note : 10/10. En bref, brillant une fois de plus.