Voilà l’enjeu qui met nos ministres à la peine.
Ils étaient six cent milles en semaine dernière,
Des largesses de Valls heureux bénéficiaires.
Exonérés d’impôt, ils pourront de nouveau
Demander tout à l’œil aux frais de ces bons veaux
De la classe moyenne qui paieront sans rien dire,
Et n’oseront jamais manifester leur ire.
Une semaine après ce n’est plus six cent milles
Mais un million au moins qui tendra sa sébile.
Payez, payez toujours, « riches » contribuables,
Smicard et au-delà, à merci corvéables,
Pour que les ayant-droits sans devoirs, et c’est moche,
Elisent sans vergogne ceux qui vous font les poches.
Mais après l’élection vient le temps de tenir
Les promesses impossibles. Que va-t-il advenir ?
Craignez, craignez, naïfs, après votre bon vote
De n’avoir en paiement qu’un simple coup de botte.
Car depuis que sévissent les rois de la rapine
Une rose fanée n’a plus que des épines.
CC