Le Festival c’est le tapis rouge, les robes Dior, les bijoux Cartier, la beauté l’Oréal, … Le tout sous le regard de Marcello Mastroianni mais c’est avant tout des films ! On a passé la tête dans le mythique Palais des Festivals et voilà ce qu’on a vu !
Une princesse pour ouvrir le Festival de Cannes, ça avait tout l’air d’un conte de fées. Pourtant pour son dernier-né, Olivier Dahan nous sert plutôt la soupe à la grimace.
Grâce à Cannes, le rêve! Et quand c’est Nicole Kidman qui joue la couronnée de Monaco, c’est encore mieux. Du moins sur le papier…
Sur les écrans, on est un brin perplexe. Le biopic n’a rien d’une » Une de Paris-Match« . Le réalisateur n’est pourtant pas un novice du genre puisqu’il avait enchanté les écrans avec La Môme. Mais là, il choisit de montrer les travers de la star hollywoodienne. Bon ok, soit, c’est un parti pris. Mais voir Nicole Kidman traîner ses états d’âme dans les couloirs du palais princier, ça ressemble plus à une photo shoot pour Vogue et ça peut rappeler la vie d’une autre princesse de Monaco… D’ailleurs ça, rajouté aux problèmes supposés de famille dans le film #nospoiler il est facile de comprendre pourquoi les Grimaldi ont boycotté le film….
Mais bref, « cela ne nous regarde pas ».
Pour la suite, il ne nous reste que nos yeux pour pleurer. Car après les pleurs et la remise en question, la princesse décide de se reprendre en main et c’est là où le bât blesse. La miss a besoin d’un mentor comme dans les Jeunes Années d’une Reine, prend des cours de maintien comme dans Princesse Malgré Elle, avec la fragilité d’une Sissi. C’est bon il y a assez de références de princesses débutantes? Il ne manque qu’un relooking à la Pretty Woman et on aurait tiré la sirène d’alarme ! Bref, rien de bien nouveau sous le soleil.
La renaissance de l’actrice couronnée aurait pu la sauver mais là, le film décide de la célébrer en tant que super héroïne, sauveuse de sa famille, sa patrie et l’Europe ! Une Wonderwoman mi-Miss Marple mi-Aung San Suu Kyi qui peut bannir ses concitoyens ou renverser De Gaulle, un roi quoi!
Alors pourquoi on y va quand même ?
Parce que c’est très joli. Olivier Dahan n’est pas un grand réalisateur pour rien. Certains plans donnent des envies de couronne ou, du moins, de luxe. Nicole est sublime et Tim Roth est un très bon acteur. C’est tout.
Sortie en salle : 14 mai