Le duc mis à nu de Sally MacKenzie
Le pitch: La chance ne sourit décidément pas à Miss Sarah Hamilton, fraîchement débarquée de Philadelphie. Son père lui a fait promettre sur son lit de mort de se rendre en Angleterre chez son oncle, le comte de Westbrooke, mais des marins maladroits ont fait tomber sa malle dans le port de Liverpool. Démunie et un peu perdue, Sarah se voit réserver un accueil pour le moins étrange dans l’auberge où elle compte passer la nuit. À son réveil : stupeur ! Un homme nu partage son lit ! La voici compromise, et mêlée aux dangereuses affaires de famille du très séduisant duc d’Alvord… Mon avis: Sarah débarque d'Amérique et se met dans de sales draps dans le sens propre du terme dès son arrivée. Je ne m'attendais à rien en achetant cet Ebook, si ce n'est de replonger dans l'atmosphère anglaise du siècle dernier que j'affectionne tant. J'ai été déçue, beaucoup. Les personnages sont survolés, sans profondeur ni saveurs. Bref, on oublie!
Angélique, marquise des anges de Anne Golon
Le pitch: 1646. Le château du baron de Sancé menace ruine. Angélique, sa seconde fille, mène une existence à demi sauvage dans les bois et marais du Poitou. L'enfance heureuse d'une petite fée, malgré la misère qui guette, les brigands, la Fronde et ses troubles... Quand son père la fait sortir du couvent de Poitiers, Angélique découvre qu'elle est promise au richissime et inquiétant comte de Peyrac, que l'on dit boiteux et balafré. Pour sauver sa famille de la misère, quel autre choix lui reste-t-il ? Et si le complot ourdi contre le roi, dont elle a été témoin, avait déjà scellé son destin ? En plein XVIIe siècle, une enfant part à la conquête des libertés qui feront d'elle une femme. Un demi-siècle après sa création, ce premier volume de la saga d'Anne Golon n'a rien perdu de son pouvoir de séduction et de subversion. Mon avis: Je dois t'avouer avoir eu très peur de m'ennuyer sévère avec le début de cette saga. C'est toujours difficile de commencer à lire ce genre d'ouvrages alors que l'on a vu et revu les films, pour le suspense on repassera! Finalement, ce fut une lecture longue mais agréable. Le roman est forcément plus détaillé que les films, les personnages secondaires plus présents et puis depuis que j'ai vu la seconde version cinématographique, je me suis reprise d'amour pour cette marquise que j'avais fini par trouver vieillotte sous les traits de Michèle Mercier. J'ai acheté le tome 2 que je n'ai cependant pas entamé étant passé entre temps à des versions papiers. Je vais finir par ne plus y retrouver mes petits... La rose blanche de Inge Scholl
Le pitch: Le printemps 1943. La bataille de Stalingrad venait de se terminer par la défaite des forces allemandes. Apparurent alors à Munich des affiches où on lisait :
« Ont été condamnés à mort pour haute trahison :
Christoph Probst, 24 ans, Hans Scholl, 25 ans, Sophie Scholl, 22 ans. La sentence a été exécutée. »Les trois étudiants décapités à la hache étaient, avec trois de leurs compagnons qui seront exécutés plus tard, les animateurs d’un mouvement de résistance, « La Rose Blanche », dont les Munichois avaient pu lire les tracts depuis quelques mois. Inge Scholl, sœur des deux premiers, raconte ici leur histoire : l’enfance en Bavière dans une famille protestante, l’entrée dans la Jeunesse hitlérienne, puis, peu à peu, la découverte de la réalité nazie et, enfin, cette décision déchirante : la résistance contre leur propre pays en guerre. « La vraie grandeur, écrit Inge Scholl, est sans doute dans cet obscur combat où, privés de l’enthousiasme des foules, quelques individus, mettant leur vie en jeu, défendent, absolument seuls, une cause autour d’eux méprisée. » Ces six universitaires ont plus que personne contribué à sauver l’honneur de l’Allemagne. Pascal disait : « Je ne crois que les histoires dont les témoins se feraient égorger. » Nous devons croire celle-ci, entre toutes, aujourd’hui...
Mon avis: Ce n'est plus un secret, j'aime les témoignages sur l'Histoire et plus particulièrement sur la seconde Guerre Mondiale. Et quand Melle Gima m'a parlé de ce livre, je n'ai pas réfléchi plus longtemps et l'ai de suite téléchargé. Evidement, c'est à lire. D'abord parceque les témoignages d'Allemands entrés en résistance contre la folie Hitlérienne sont plutôt rares et parce que les mots choisis par Inge sont justes. Forts et justes. On est avec eux tout au long de leur aventure, et on aurait eu envie que leur courage soit plus communicatif à l'époque.
Les enfants d'Alexandrie de Françoise Chandernagor
Le pitch: Marc Antoine et Cléopâtre. L'Imperator et la Reine des Rois. Un couple mythique, parents des jumeaux Alexandre et Cléopâtre, surnommés Hélios et Séléné (en grec Soleil et Lune). Deux jumeaux magnifiques, cadets de Césarion (fils de César), ainés de Ptolémée. Petits princes élevés dans la pourpre et l'encens du Quartier-Royal, " cité interdite " d'Alexandrie. Rois à deux ans, à six, à douze. Princes éphémères de royaumes imaginaires qu'ils jouent aux dés et aux osselets sur les terrasses du palais. Si fragiles et si jeunes encore lorsque la ville tombe... Tous massacrés par les Romains, sauf Cléopâtre-Séléné, la reine oubliée, qui revient hanter les rêves de la narratrice, exigeant qu'elle raconte au monde leur histoire. Les morts ne demandent qu'à vivre. Comme la Marguerite Yourcenar des Mémoires d'Hadrien, Françoise Chandernagor joue de toutes les armes : érudition, distanciation, empathie, intuition, réflexion sur les rapports entre ambition et destin, vainqueurs et vaincus, opportunisme et aveuglement... Un roman éblouissant qui brasse l'Histoire, en évoque les coups du sort, les amours, les combats, les conquêtes, pour faire jaillir une vérité deux fois millénaire. Mon avis: Il y a des auteurs qui aiment se relire, je pense. Et Madame Chandernagor en fait partie. Si la quatrième de couverture était fort attrayante, le roman en lui-même est d'un ennui presque mortel. J'ai été d'autant plus déçue que j'avais adoré "L'allée du roi", lu il y a plusieurs années et dévoré en un rien de temps. Bon, en même temps, il s'agit d'une trilogie sur les enfants de Cléopâtre et Marc Antoine, si j'ai bien compris, et le premier opus servirait surtout à poser les bases. Plus de 400 pages pour poser ce qu'il y a à poser, c'est trop long. Voilà c'est tout. Et autant je suis passionnée par l'Egypte, Cléopâtre et peut-être un peu César, autant Marc Antoine... Comment dire?... Rien à foutre. Oui, je sais c'est moche. Contrairement à Christian Jacq qui sait me faire voyager vers ces personnages, Chandernagor m'a laissé sur le bord de mon livre, incapable d'entrer dedans totalement... Vengeance en Prada de Lauren Weisberger
Le pitch: Elle lui a fait faire ses quatre volontés, l’a pliée au moindre de ses caprices, l’a persécutée du matin au soir. Finalement, l’ego de Miranda Priestly, directrice du prestigieux magazine de mode new-yorkais Runway, aura eu raison de la détermination de sa jeune assistante Andrea. Mais dans l’adversité, il faut savoir faire front et c’est ce qui s’est passé avec Emily, l’assistante qui l’a précédée auprès de Miranda, devenue depuis sa meilleure amie. Fortes de leur expérience auprès de celle qui fait la pluie et le beau temps sur le milieu de la mode, Andrea et Emily ont lancé il y a peu leur propre magazine trendy, The Plunge, spécialisé dans les mariages. D’emblée, c’est la consécration. Eh oui, la roue tourne ! Andy a tout juste 30 ans, elle a du succès et elle est sur le point de se marier. Ses années de calvaire lui paraissent loin désormais. Bien qu’elle fasse toujours attention de se tenir à distance de Miranda. Seulement, cette dernière sait reconnaître une opportunité quand elle en voit une et ce magazine lui fait envie. Autant dire qu’elle ne va pas manquer de se rappeler à leur bon souvenir… La voilà de retour, plus diabolique que jamais ! Mon avis: Ou comment, utiliser jusqu'à la corde le filon pour se faire de l'argent sur un best-seller. Quand je lis "La vengeance du diable s'habille en Prada", je m'attends clairement à me délecter de petites scènes digne des plus grandes divas avec dans le rôle principale, cette Miranda Priestly que l'on adore detester. Sauf que non, tu vas rester sur ta faim, car même si Miranda est souvent évoquée, elle n'est que très peu présente (encore moins méchante). Lauren Weisberger s'est fait plaisir et nous à pondu un énième roman "chick-lit": un homme beau et riche, magnat de la presse, une femme qui s'est construite toute seule pour nous donner une histoire d'amour sur fond de maternité avec le retour du premier amour de l'héroine en guise d'épilogue. Bref, si tu ne l'as pas lu, ne te sens pas obligée... Et je vais revenir très vite, parce que je viens d'en lire 3 à la suite, pas encore de la grande littérature mais de bons moments de détente. Et toi, tu lis quoi en ce moment?
Publié par kaki MaVieDiscrete le