Dans la voiture sur la route entre Alger et Oran, un long trajet j'ai eu droit à ce même récit, à ce témoignage de mon ami courageux qui malgré tous les dangers a su résister contre un arbitraire, une machine à contrefaire la vérité. J'avoue que d'avoir gagné l'estime puis l'amitié d'un tel militant des droits de l'homme est une sorte de récompense à mon entêtement à sortir des chemins balisés, à sortir d'un troupeau. Je me souviens encore de sa venue le 19 mars pour commémorer la fin de la guerre, de la guerre d'Algérie, de s'être entretenu sans haine ni rancoeur avec les anciens combattants de cette guerre d'indépendace et de libération du colonialisme; ceux d'en face dans cette sale guerre qui a broyé une jeunesse. Je vous invite à visionner ce témoignage qui a été au coeur de l'actualité algérienne il y a si peu de temps... et a soulevé une indignation populaire. Mon ami est sorti libre après avoir battu en brèche l'accusation.