Depuis des années tout le monde sait en Suisse ce que concoctent les banques dans leurs cuisines. En particulier les juges et les procureurs.
Sauf que ces derniers sont à ce point inféodés au pouvoir de l’argent qu’aucun d’entre eux n’a encore eu le courage ou plutôt le sentiment simple de remplir son devoir de fonction en poursuivant pénalement ces mêmes dirigeants.
Toutes les dispositions légales existent pour le faire, en Suisse et selon le droit suisse. Les banquiers ne sont pas plus fragiles que le réfugié du coin qui pique trois bananes et des batteries dans un supermarché.
Mais c’est tellement plus simple de taper sur de la piétaille que d’obliger les puissants banquiers escrocs à se soumettre à la loi et à goûter un peu aux délices des geôles helvétiques.
Et on nous parle de démocratie, de « pouvoir judiciaire » et d’indépendance de la justice.